1. Tonnerre, implosion du couple


    Datte: 03/06/2021, Catégories: Partouze / Groupe

    ... amour. Je risque : - J’ai ressenti une irrésistible envie de te faire l’amour et dès midi je me suis précipité pour venir t’aimer. J’ai perdu la tête: comment sortir une phrase semblable à une femme - Mais… il est passé treize heures. Il t’a fallu une heure pour couvrir un trajet de cinq minutes ? Tu ne vas pas bien dans ta tête ? Mais c’est si mignon de changer tes habitudes pour venir embrasser ta femme qui t’aime. Quel détour as-tu fait, tu t’es perdu en route ? Elle allonge la sauce, blague, ironise gagne du temps et cherche une solution pour limiter les dégâts prévisibles si je suis sérieux. Car le passage par la chambre à coucher devient une étape obligatoire, nous n’avons pas coutume d’ étudier les positions du petit livre rouge sur les marches d’escalier. L’idée soudain m’enchanterait aujourd’hui, mais il y a l’autre bonne femme en haut, dans ma chambre et je tiens à tirer la situation au clair. Louise aimerait au contraire cacher l’amante et leur attirance sexuelle ou sentimentale. Pour dissimuler leur lesbianisme, elle veut permettre à l’autre femme de retrouver une tenue et une allure plus convenables ? Après quoi elle pourra m’accuser, par exemple, d’avoir suspendu une visite médicale complète et très sérieuse. Ce petit jeu du chat et de la souris me fatigue, j’ai mal au pied, j’en oublie l’idée d’expérimenter un coït scabreux dans l’escalier entre les tessons du vase. Ce serait risqué en présence d’une témoin dont le saphisme ne tolérerait peut-être pas nos ...
    ... ébats sexuels ? La femme encore cachée vient de mettre le sang de Louise en ébullition. Elle pourrait se sentir frustrée de constater que le mari tire les bénéfices de la préparation de l’amante. Qui sait ce que pourrait lui inspirer la voix de ma femme au moment de l’orgasme; jusqu’à présent Louise a toujours été très démonstrative. Feignait-elle le plaisir dans le but de cacher sa double vie? Tant pis, je veux la vérité et je reprends la main sans ménagement. Louise se moquait en disant: -Quel détour as-tu fait, tu t’es perdu en route ? Ma réponse est sans détour, directe et franche : -Oh !, Je me suis longuement arrêté devant une porte entrouverte, la porte de notre chambre. Les embrassades de deux femmes m’ont troublé. Le spectacle beau et révoltant à la fois m’a bouleversé, j’ai tremblé sur mes jambes, elles ont flageolé et je me suis tordu la cheville. Louise s’étouffe, ravale la série de questions suivantes, me soupèse, le regard égaré, met sa main devant sa bouche et devient écarlate puis blanche, tremble et bafouille : - Devant la porte de notre chambre ? Tu… tu… as regardé… tu as vu ? Tu m’as vue, toute nue ? - Ce n’est pas nouveau, tu es ma femme, faut-il le rappeler ? Oui, j’ai vu, je t’ai vue toute nue, je vous ai vues toutes les deux, nues toutes les deux et … - Ah ! Et tu n’as rien dit, tu as regardé… Alors tu sais, tu sais… ? Mais comment es-tu tombé ? Ton vase grec, tu as cassé ton vase ! Et toi tu n’as rien de cassé ? — Non, ça ira. Ah ! Je viens juste après le ...