La jeune agricultrice « Label Rouge » - Histoires de Sexe

La jeune agricultrice « Label Rouge »

... heures du matin, quand ils prennent leur petit déj’.— Si tu veux je t’y conduirai, lui proposé-je.— Eh bien, tu pourras prendre le café avec nous. Mélanie, très satisfaite, quitte la position assise pour s’allonger à côté de moi et se blottir dans mon cou. Je sens ses seins sur ma poitrine et sa chatte trempée sur ma cuisse. Son corps est brûlant. Dans cette position, mon bras n’est pas assez long pour atteindre ses fesses. Peu importe, je me contente de la caresser sur le côté. C’est alors qu’elle me demande avec une voix cachant mal sa surprise : — Mais pourquoi tu couches dans cet hôtel aussi loin de ton travail ?— Il n’y avait plus de place à Castres, tout simplement.— Viens coucher chez moi, on en est à moins de quinze kilomètres, me propose-t-elle. La proposition que me fait Mélanie est intéressante à double titre. Je gagne d’une part une heure et demie de temps de transport, et d’autre part une très belle fille dans mon lit. Par contre, je me dis que ce serait ridicule de continuer à payer l’hôtel et le petit déjeuner. Il faudrait donc que Mélanie ou quelqu’un d’autre puisse me faire une facture de type chambre et table d’hôte. C’est ce que je propose immédiatement à Mélanie sur un ton qui n’admet aucune contestation : — À une condition : il me faut une facture. Mélanie se redresse et me réplique avec étonnement et désapprobation : — Mais tu plaisantes… Il n’est pas question que je te fasse payer ! C’est alors que je me vois dans l’obligation de lui donner un minimum ...

... d’explications : — Ne sois pas surprise : c’est ma boîte qui paye. Je peux te donner facilement soixante-dix ou quatre-vingts euros pour une chambre d’hôte avec le repas. Ça te fera ton argent de poche. C’est pourquoi il me faut impérativement une facture.— Ah, ça, c’est différent… On verra ça avec mes parents. Eux, ils sauront se débrouiller. Ayant une pensée particulière pour le jeune copain de Mélanie qui semblait apprécier les gentillesses qu’elle lui prodiguait, je lui dis en toute simplicité : — Avec cet argent, tu pourras faire un cadeau à l’élu de ton cœur.— Je n’en ai plus depuis le mois dernier.— Ah bon !— Oui, on a préparé le bac ensemble, mais je l’ai quitté. Il n’avait pas assez d’ambition.— D’ambition ?— Oui : moi, plus tard, je veux avoir une exploitation ultramoderne. J’aimerais qu’on puisse vendre plein de produits de la région directement sur Internet. Le temps s’avançant dangereusement, je coupe Mélanie dans ses explications : — On va se rhabiller et tu vas dire à ceux qui t’ont amenée que tu ne rentreras pas parce que tu vas faire du… du tableur. On reprendra les hostilités tout de suite après.— Philippe, ne prends surtout pas mon cousin pour un imbécile. Je vais lui demander de ne rien dire à mes parents. C’est moi qui leur dirai… Puis, après un petit temps de réflexion elle poursuit, très sûre d’elle : — N’oublie pas, je suis indépendante maintenant.— Indépendante ? Une jeune indépendante, mais qui dépend de ses parents sur le plan financier.— Ma mère, ...