Le choc
Datte: 03/06/2021,
Catégories:
fh,
extracon,
fête,
fsoumise,
Oral
pénétratio,
fdanus,
confession,
extraconj,
... réveilla de mes pensées. C’est vrai, nos fils de 9 et 12 ans (que nous appelions nos petits anges, quand naturellement ils n’étaient pas présents) se trouvaient chez les parents de ma femme. Ils adoraient surtout leur grand-père, et c’était une fête pour eux également lorsque nous devions les amener chez leurs grands-parents. — OK, je me douche…— Et dépêche, car on va être en retard comme toujours à cause de toi.— Mais de toute façon, cela va durer presque toute la nuit, alors une demi-heure en plus ou moins…— Mais pour moi, cela compte ! Mon Dieu, je sentais à son ton l’exaspération monter. Généralement quand cela commençait ainsi, ça finissait mal. Je préférai me taire. Après m’être douché, j’enfilai le premier sweat-shirt et les premiers jeans propres que je trouvai dans mon armoire. Je me brossai les dents et descendis retrouver ma femme dans le salon. — Finalement ! Puis me regardant de bas en haut — Mais tu es habillé comme un pouilleux; et même pas rasé avec ça… Bon Dieu ! J’avais oublié que le week-end, je ne me rasais jamais. J’étais en train de repartir vers la salle de bain, mais Suzanne m’arrêta d’un ton ferme. — Tant pis pour toi… Il est trop tard. Tu passeras pour un plouc devant tes amis. Surtout devant René qui est, lui, toujours élégant. Tu ne t’es jamais dit que c’est peut-être pour cela que LUI plaît aux femmes. Là, je ressentis l’attaque fielleuse. C’est vrai que René plaisait aux femmes. Pour moi et mes meilleurs amis, le pourquoi de la chose restait ...
... toujours un mystère. René était grand et bien bâti, mais son intellect laissait à désirer, comparé aux nôtres. Il était mou, sans envie et toujours distrait ; il était matérialiste, intéressé plus aux nouveaux gadgets qu’aux livres. Simplement incompréhensible ! Mais l’attaque de Suzanne était fielleuse, car elle me touchait au fond du cœur. Avant de la connaître, j’étais amoureux fou de Nicole ; une passion destructrice, qui avait effectivement détruit nombre de mes plus belles années de jeunesse. Nicole devait certainement m’aimer, mais pas question de passion chez elle. Elle jouait avec mon amour en me rendant la vie impossible avec ses caprices. Puis un jour, elle se lassa de ce jeu, et me quitta. — N’aie pas peur, je ne te laisse pas pour un autre ! m’avait-elle juré au milieu de mes pleurs. Mais quelques jours plus tard, elle apparaissait heureuse au bras de René. Depuis cet instant, René faisait partie à mes yeux de la catégorie des profiteurs et des personnes indignes de confiance. D’ailleurs Nicole aussi avait dû amèrement constater que René n’était pas une personne de confiance. René avait été à ses heures un conseiller financier. Il utilisait la confiance que d’autres lui accordaient pour investir leur argent en bourse. Tant que la bourse montait lors des folles années boursières, pas de problème. Mais après des gains pharamineux s’ensuivit des pertes abyssales. En plus de la fortune de ses clients, sa fortune personnelle et celle de Nicole y passèrent. Malgré sa ...