Deux étudiantes - Histoires de Sexe

Deux étudiantes

... siècles et à deux écrivains-philosophes contemporains et demi, chiants à mourir. Leila aime : Lucia Etxebarria, Anna Gavalda, Jean Claude Izzo, Fred Vargas mais aussi Coloane, London, Zola… On se gave ensemble de films d’auteurs, on écoute toute la musique de Iam à Miles en passant par Gainsbourg, Noir Des’ et Marley. On boycotte la musique classique qui nous emmerde et le boum-boum techno des camés qui nous dérange, on aime le théâtre de rue, la danse Hip Hop, et refaire le monde devant une pizza hallal, un petit joint, et un coca. — Ce soir je bosse pas, on se fait un ciné sur Aix ? propose Leila— Yes à la cool ! T’as un film en vue ?— Non comme d’hab. Au feeling ! "Et c’est parti pour une toile, un pack de pop-corn et hop, la bonne soirée ! " En sortant du ciné, comme il est tard, je lui propose de dormir chez moi plutôt que de rentrer sur Marseille. — Tu peux rester chez moi c’est pas bien grand, mais le lit a deux places et c’est toujours mieux que de faire la route jusqu’à Marseille pour la refaire demain dans l’autre sens non ?— C’est sympa, je vais appeler ma mère pour la prévenir on se prend une pizza ? Et en avant pour la pizza, j’ai un fond de coca au frais et nous voila dans l’appart à dévorer comme deux ogresses en mal de jeune chair. On papote un peu et l’heure avance. — On se pose sous la couette devant « Ça se discute » et on roupille, dis-je en baillant. Et je file à Leila un t-shirt géant pour la nuit, puis je pars me brosser les dents. Quand je ressors ...

... de la salle de bains, Leila est en culotte et s’apprête à enfiler le t-shirt. Je ne peux m’empêcher un regard sur son anatomie : elle est beaucoup plus fine que moi, avec des petits seins et le contraste est total avec mon corps, puisque j’ai une poitrine assez forte, un corps plutôt potelé qui plaît bien au mecs, mais me complexe parfois. Ma peau de rouquine est aussi laiteuse que la sienne est ambrée. "Je la trouve belle !" Soudain, elle surprend mon regard ; je rougis et lui cède la place dans ma salle de bains géante de un mètre carré quatre-vingt. Nous voici sous les draps, Delarue interroge une fausse blonde obnubilée par la chirurgie esthétique et je commence à m’assoupir. Leila est calée contre mon côté droit et elle semble aussi s’endormir ; elle a posé son bras sur mon ventre et la chaleur de son corps me détend. Doucement ses doigts me caressent le flanc à travers la chemise de nuit je ne me formalise pas, car la tendresse à toujours été présente entre nous. Puis je les sens s’approcher lentement de la naissance de ma poitrine. Ils ont atteints le galbe du sein et continuent leur mouvement circulaire. "Mais qu’est-ce qu’elle fait là ? Elle va quand même pas me caresser le sein ?" Jean Luc interroge un bellâtre qui fait de la gonflette. Je sens de plus en plus l’appui de sa cuisse contre la mienne et le tissu de sa culotte pèse sur ma hanche. Sa main est maintenant presque sur le téton et mes seins se durcissent à ce contact. "Je rêve ou quoi ? Elle me tripoterait ...