De Julien à Julie (18)
Datte: 07/06/2021,
Catégories:
Transexuels
... affirmer que c’est un secret, qu’après mûres réflexions, elle se décide à me révéler. Je suis impatiente, ma curiosité est forte mais je cesse de la harceler par mes questions. Elle ne dira rien ! Nous parlons chiffon lors du déjeuner et enfin vient le moment tant attendu. La table desservie, la vaisselle faite, je me dirige vers le canapé pour écouter ce qu’elle a à dire, mais maman me recommande de la suivre. Je suis surprise qu’elle veuille monter au grenier. Escalader cette échelle de meunier n’est pas chose aisée avec nos talons. En la suivant, j’aime contempler ses formes, des chevilles au fessier ! Il est vrai que je ne la regarde plus de la même manière désormais. Nous allons vers le fond du grenier en prenant garde à ne pas nous tordre la cheville en marchant entre les objets qui jonchent le sol. Elle s’arrête devant une malle et en retire le cadenas qui la ferme. — Vas-y ouvre le couvercle ! Me propose-t-elle. Je m’exécute et découvre un tas de choses hétéroclites. En résumé, c’est une véritable panoplie sadomasochiste. Une cagoule, un bâillon boule, martinet, cravache, fouets, cordes, menottes et autres jouets fétichistes, ainsi que des vêtements divers comme une tenue d’écolière, par exemple. — C’est … C’est quoi tout ça ? — Ce coffre appartenait à ton père. Il est resté fermé depuis fort longtemps jusqu’à aujourd’hui. Je ne voulais pas être seule pour l’ouvrir. — Je ne comprends pas, c’est mon père qui aimait ces choses ? — C’est ce qu’il voulait utiliser avec ...
... moi pour assumer ses fantasmes. — Tu veux dire que ces objets de torture, c’est sur toi qu’il les utilisait ? Maman acquiesce d’un signe de tête, une larme perle au coin de l’œil. Par un réflexe de gêne extrème, je referme prestement le couvercle, mais ma mère le ré ouvre et prend quelques objets avant de m’inviter à redescendre. Je reste très circonspecte de la suite. Elle me guide à sa chambre, s’assied sur le lit et m’invite à en faire autant. Elle me dit : — Je vais te raconter quelque chose de très intime, que je garde en moi depuis trop d’années : — Je t’écoute ! Dis-je, intriguée Maman entame alors un récit qui me bouleverse. « Comme tu dois le savoir ton père était plus âgé que moi. Pour moi, il était le grand amour de ma vie. Nous nous sommes mariés et très vite j’ai été enceinte. Pendant la grossesse de ta sœur, puis de la tienne, il me délaissait … sexuellement. Il passait son temps dehors, dans des bars ou à jouer aux cartes avec ses amis, me disait-il. Il n’assumait rien de son rôle de père et me laissait complètement gérer la tenue du foyer, les courses et bien sûr, m’occuper de vous. En réalité, quand il était de sortie, c’était surtout pour aller voir des femmes. À plusieurs reprises, j’ai retrouvé des cheveux de taille et de couleur différentes sur ses vêtements, jusqu’à dans ses slips. Il n’était pas rare qu’il y ait des traces de rouge à lèvre sur ses cols de chemise, ou que ses habits sentent le parfum. Un jour, j’ai même constaté qu’il avait des griffures ...