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Les Veilleurs (2)
Datte: 08/06/2021, Catégories: Hétéro
... ses orteils à la base du scrotum et massa délicatement. Après avoir ainsi joué elle changea ; posant encore une fois la plante du pied sur les bourses, elle massa. Elle sentit le membre durcir encore un peu plus ; elle n’allait pas le lâcher de suite. Il avait maintenant pointé son gros orteil sur son clitoris ; il imprimait un mouvement rotatif autour de cette petite clochette puis alternait avec une pression plus directe. Elle aussi bascula la tête en arrière. Il délaissa un instant le clitoris, plaquant son talon sur la vulve offerte et l’excita d’une variété de mouvements qu’elle n’attendait pas. Elle se surprit à tendre son pubis vers ce contact enivrant et écraser son sexe contre ce pied à la fonction dévoyée. Et dire qu’une heure auparavant elle était prête à se jeter dans une toute autre eau… Une fraction de seconde, elle eut honte. Honte de quoi ? D’avoir voulu en finir ? D’avoir renoncé, finalement ? Non, tout ça n’avait plus d’importance. Elle était là, et bien vivante. Il avait surgi de l’obscurité et avait veillé à ne pas laisser cette obscurité l’engloutir. Il s’en était fallu de peu. Quel bonheur d’éprouver à présent ce qu’il lui faisait ressentir ; c’en était presque miraculeux ! Des années qu’elle n’avait plus expérimenté de telles sensations. Elle allait se laisser emporter par cette vague, puis elle lui sortirait le grand jeu. Sa respiration se fit plus bruyante et plus rapide. Elle plaqua son dos contre le bord de la baignoire. C’était là, ça arrivait ...
... comme une lame de fond. Ses doigts se crispèrent comme si elle cherchait à les enfoncer dans un sable imaginaire. Son excitation était à son comble. Tout se passait hors de leur vue : la mousse recouvrait toute la surface, et chaque geste restait invisible sous cette chaude banquise de savon. Une onde de chaleur parcourut son corps. Puis une autre. Elles se succédèrent comme une houle estivale, et ses gémissements ricochèrent sur la crête de ces vagues successives. Quand la dernière onde s’échoua dans un râle, elle se laissa couler le long de la paroi de la baignoire et s’enfonça sous l’eau. Il ne la voyait pas sous la mousse mais, à ses mouvements, il devina qu’elle s’approchait de lui. Puis il sentit les lèvres de Marina gober son sexe comme un poisson avalerait un hameçon indolore. La fellation aquatique lui ouvrait de nouveaux horizons. Elle jouait à merveille de sa langue ; il se demanda comment elle pouvait rester sous l’eau aussi longtemps. Bien que née en début du mois de mars, donc du signe du poisson, elle n’avait pas la capacité de respirer sous l’eau pour autant. Elle refit surface et reprit bruyamment sa respiration. Elle l’embrassa rapidement, comme s’il était urgent qu’on lui fasse un bouche-à-bouche, puis replongea tel un sous-marin fondant sur sa cible. Quand elle le sentit prêt à lui lancer au visage une torpille fatale, elle cessa de pomper et refit lentement surface. Elle se mit à genoux et passa ses bras autour de son cou. Les yeux dans les yeux, Herman ...