1. Réconfort & vieilles dentelles. III. La location d'été (4)


    Datte: 08/06/2021, Catégories: Hétéro

    Passé cet épisode, elle ne revint plus me voir. Du moins, jusqu’à la fin de la semaine. En effet, je devais quitter le gite le samedi, et je devais bien évidemment lui rendre les clés après un état des lieux. Ne la voyant plus revenir, je me demandais quel était son état d’esprit. Est-ce qu’elle regrettait cette partie fine, qu’elle considérait pour elle comme un moment d’égarement ? Avait-elle honte d’elle ? Avait-elle l’impression de s’être laissé séduire, d’être tombée dans un piège ? J’avoue que ça me laissait un peu mal à l’aise, et je me demandais quelle serait sa manière de se comporter avec moi lors de notre prochaine rencontre. Personnellement, bien entendu, je ne regrettais rien ; j’avais pris mon pied comme jamais en sabrant cette bonne grosse femme sur la table du séjour de son gite, et j’estime que ça nous avait fait du bien à tous les deux. Il y avait bien longtemps que, vivant au jour le jour, je ne m’embarrassais pas avec des scrupules de ce genre. D’accord elle était mariée, et je l’avais baisée à quelques dizaines de mètres de sa maison, où son mari l’attendait tranquillement, mais je me disais qu’à cet âge on n’était plus très jaloux. Et puis, bien souvent, on fait beaucoup moins souvent l’amour. Je n’allais pas jusqu’à penser qu’il n’y avait pas de mal à me servir d’un « truc » dont cet homme ne se servait plus, même si c’était une blague connue. Et si elle avait encore un restant de libido, ça aurait été du gâchis de ne pas la satisfaire. Etant écolo ...
    ... dans l’âme, je trouve que tout doit servir le plus longtemps possible. En même temps, je me sentais un peu frustré de l’avoir enfilé à la va-vite, ça n’était ni mon genre ni mon habitude, et j’avais peur de donner une mauvaise image de moi-même ; ça m’était désagréable de devoir la quitter sur une mauvaise impression, du moins sur le plan sexuel. Après tout, c’est elle qui m’avait mis la pression pour la baiser sur place et de façon expéditive (alors que j’aurais souhaité prendre mon temps – même, s’il faut bien l’avouer, le temps dans cette situation nous était un peu compté), mais imaginer qu’elle n’avait gardé que l’idée que ça m’avait suffi et que c’est ça que j’avais voulu, ne me satisfaisait pas, même si je devais ne plus jamais la revoir par la suite. C’était mon image de mâle attentionné, de gentleman, de bon baiseur qui aime prendre son temps, qui en prenait un coup. Le vendredi, vers 19 heures, elle se présenta à la porte de la maison. Je remarquai un changement sur elle : pour la première fois elle affichait une tenue un peu plus soignée, moins campagnarde, moins négligée : elle était vêtue d’une robe d’été légère, à fleurs (pas très « fashion », il faut bien l’avouer), et des bottines en cuir de couleur chamois. Sa coiffure semblait un peu plus soignée. Ceci me rassura car je me dis que si elle faisait plus attention à sa tenue, c’est qu’elle se disait que mon regard comptait un peu pour elle, comme, en quelque sorte, le fait que je l’ai désirée aussi. De là à ...
«1234...8»