1. Réconfort & vieilles dentelles. III. La location d'été (4)


    Datte: 08/06/2021, Catégories: Hétéro

    ... l’un d’eux atteignit même son menton. La violence de mon orgasme me surprit et me laissa complètement vidé. Nous restâmes un long moment sur le lit, l’un près de l’autre, à essayer de reprendre nos souffles. Puis elle me dit qu’elle allait se doucher, cette fois, et de ne pas m’inquiéter, que c’est elle qui nettoierait la salle de bains après. Elle semblait reconnaissante du plaisir que je lui avais donné. Pour l’heure, je pense que nous étions quittes. Quand elle sortit de la douche, j’avais retiré les draps sales et je les avais empaquetés dans un coin de ma valise (je me disais en riant que j’emmenais en souvenir l’odeur de nos ébats.) Il me fallait moi passer sous la douche. Elle me dit de prendre mon temps, et de lui apporter les clés chez elle dès que je serai prêt. Elle partit. Je me lavai et finis de boucler mes valises, puis je les chargeai dans ma voiture. Je fermai la maison et allai la retrouver chez elle. Je sonnai, elle me cria d’entrer. Elle m’avait fait un thé, apparemment pas encore décidé à me laisser partir. Je n’étais pas un goujat, je n’allais pas m’en aller comme un voleur, et je tenais à lui dire au-revoir comme quelqu’un bien élevé. Je la trouvai souriante, plus détendue qu’à son habitude. Son teint était frais, ses yeux brillaient, elle semblait ragaillardie. « - C’est joli chez vous » lui dis-je avec un regard circulaire sur le séjour, en prenant ma tasse de thé, « c’est rustique, j’aime beaucoup ces boiseries, ce style. Vous avez beaucoup de goût. ...
    ... — Merci. J’ai tout rénové en m’inspirant de ce qui se faisait avant. » Un silence. Puis tout de go et les yeux dans les yeux elle me dit : « - J’espère que vous ne me jugerez pas mal. Je n’ai jamais été une femme légère, mais je me dis, arrivée à 59 ans, que si j’attire un homme, surtout s’il est de passage et que je risque de ne jamais le revoir, que je n’ai pas envie de me refuser à lui… — Ecoutez, Marie-Annick, je ne suis pas de ces hommes-là : je suis le premier responsable de ce qui s’est passé. J’ai tenté de vous séduire, donc je ne suis pas irréprochable. Nous nous sommes fait du bien, tous les deux, et vous avez été gentille avec moi au moment où j’ai eu un sérieux coup de blues. J’ai pris ces étreintes autant comme des gestes d’empathie et d’affection de votre part qu’un cadeau charnel. Ça m’a fait du bien autant sexuellement que sur le plan moral. — Pourtant je ne suis pas très démonstrative. On me dit même souvent froide. C’est peut-être ma façon à moi de montrer de l’empathie. — De donner votre corps ? » dis-je en souriant, un peu espiègle. — Oui. » Elle répondit à mon sourire. « Mais je ne donne pas mon corps à tout le monde… ! — Seulement à ceux qui l’apprécient, déjà… — Oui en effet. A mon âge et avec ma corpulence, ces hommes-là ne sont pas légion. — En tout cas… à ce que j’ai pu en juger lors de nos ébats tout à l’heure, je peux vous jurer que vous n’êtes pas « froide » ! » Elle rit de bon cœur. « - Vous m’avez rajeunie le temps d’une journée. Regardez, il ...
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