Une gentille fille
Datte: 08/11/2017,
Catégories:
fh,
Oral
pénétratio,
Le coup de frein un peu sec du bus tire Dave de sa rêverie, le voilà arrivé. Il laisse passer les quelques femmes chargées qui reviennent du supermarché. Le soleil brille encore, il est même assez chaud pour un mois d’octobre. Après tout, ça n’a pas été une trop mauvaise journée. D’accord, il n’a pas encore décroché de job, on lui a promis de le contacter, c’est toujours ça. Il avait mis tous les atouts de son côté, son meilleur ensemble en jean sur une chemise claire, tout du jeune sympathique à la recherche d’un emploi. Son visage souriant, son allure sportive, sa taille au-dessus de la moyenne, la présentation était correcte comme on le lui avait conseillé à l’ANPE. Son curriculum vitae est bon : Bac, BTS commercial, mais pas d’expérience. Malheureusement, il y a son adresse. Habiter la zone, pas une référence. Enfin, aujourd’hui, il vient de toucher son RMI. Pendant quelques jours, il va pouvoir vivre presque normalement. Et surtout, il fait beau. Je ne vais pas m’enfermer de suite, pense-t-il. Il se dirige vers son banc habituel. Tiens, une fille y est installée. Belle femme, très classe, bien foutue, mais sa tenue est assez surprenante pour le coin. Jupe portefeuille assez courte, couleur feuille morte qui cache mal de jolies jambes, polo assorti de marque, tendu par un soutien-gorge bien rempli, mocassins en daim, et un visage soigné, maquillé sans excès, mais qui a dû demander du temps. Des cheveux châtains avec des mèches blondes paraissant ébouriffés, en réalité ...
... l’œuvre d’un bon coiffeur. Au poignet une montre simple, mais chère. Elle s’est trompée de quartier, si elle reste longtemps là, elle risque des ennuis. Oh puis, il y a de la place, je vais m’installer. Lorsqu’il s’arrête, elle tourne la tête, le regarde un peu effarouchée, puis se glisse en bout. — Oh, inutile de vous pousser, il y a de la place pour deux. Il a utilisé un ton calme et plaisant. Elle a souri timidement. La présence d’une telle fille est tellement anachronique ici que, curieux, il décide d’éclaircir ce mystère. — Si vous attendez le bus, il vaut mieux que vous restiez à l’arrêt, car quand les chauffeurs ne voient personne, ils passent directement, ils ne sont pas tranquilles.— Non, je ne l’attends pas.— Ah bon, on doit venir vous prendre. Mais il vaudrait mieux que ce soit bientôt, le coin n’est pas sûr.— En réalité, je n’attends rien, je suis perdue.— Alors, il vaut mieux que vous rentriez chez vous.— Je ne suis pas d’ici, on m’a volé mon sac et tous mes papiers, argent, téléphone, tout.— Vous êtes allée à la police ?— Je ne sais pas où est le commissariat, vous ne pourriez pas me prêter votre portable pour que je donne un coup de fil.— Je n’ai pas de portable, mais un peu plus loin il y a une cabine, je peux vous passer ma carte.— Oh, merci. Ils se sont levés. Dave est surpris, elle est presque aussi grande que lui et surtout une sacrée classe ! Ils vont jusqu’à la cabine, mais elle est hors service comme souvent. — C’est pas vrai ! On l’a réparée il y a deux ...