1. Une gentille fille


    Datte: 08/11/2017, Catégories: fh, Oral pénétratio,

    ... jours et ils l’ont déjà massacrée. Il n’y en a pas d’autre dans le coin, ou alors au bistrot.— Je ne veux pas vous déranger.— Oh, je n’ai rien à faire, venez. Leur entrée dans le café a fait sensation. Le brouhaha habituel a été remplacé par des sifflets et des commentaires admiratifs. Dave est allé au comptoir, la femme effrayée, collée contre lui. — Ahmed, je voudrais téléphoner.— Vas-y, je branche.— Venez, dit-il à la fille. Il pousse une porte, débouchant dans une pièce où se trouve la cabine. Elle entre et tire soigneusement la porte derrière elle. Il s’éloigne afin de ne pas la gêner. L’absence a été de courte durée, elle ressort, le visage ravagé, des larmes perlent au coin de ses yeux. — Le téléphone ne marche pas, demande-t-il.— Si, mais je n’ai pas pu avoir mon correspondant.— Venez, on va attendre et essayer dans un moment, il sera peut-être revenu.— Non, partons vite. Dave passe devant le comptoir, dépose une pièce, Ahmed fait une moue, admiratif devant une si belle gonzesse. Leur sortie provoque les mêmes réactions qu’à l’entrée. La nuit commence à tomber. Les lampadaires encore en service éclairent chichement les rues. Dave, ennuyé, lui demande : — Mais, qu’allez-vous faire maintenant ? Pour toute réponse, elle s’appuie contre lui et éclate en sanglots. Oh merde ! Qu’est-ce que je vais foutre d’une gonzesse comme ça. Pourtant instinctivement son bras entoure ses épaules. — Écoutez, on ne peut pas rester ici, ça craint à cette heure-ci. Si vous voulez rentrer ...
    ... chez vous, il faut se magner, le dernier bus ne va pas tarder, et puis plus rien jusqu’à demain matin.— Mais je n’ai plus rien, je ne connais personne ici.— Je vous accompagne, tenez un ticket, mais dépêchons-nous, l’arrêt n’est pas très loin. Ils partent rapidement. Le bus arrive derrière eux. Dave agite les bras, le chauffeur l’ignore, ne marquant même pas l’arrêt suivant. — Eh bien, maintenant c’est terminé. Plus de moyens de sortir d’ici ce soir, ou alors à pied.— Mon Dieu ! Qu’est-ce que je vais faire ? Où est la belle femme d’il y a une heure ? Les larmes ont délayé le maquillage. Des traînées marquent ses joues. Dans son polo, elle frissonne. — Je ne sais pas ce que vous voulez faire, mais il faut se décider, déclare-t-il ennuyé.— Mais je n’ai rien, oh, je vous en supplie, ne m’abandonnez pas.— Mais moi, je rentre chez moi, je n’ai qu’un studio dans la barre, là derrière.— Prenez-moi avec vous, je ne vous ennuierai pas.— Bon, maugrée-t-il, venez. Ramener une fille chez lui, ce n’est pas la première fois, loin de là. Mais ce genre de cliente, c’est un coup à avoir des ennuis. Pourtant, il ne peut pas la laisser là, sinon elle dérouillera. Elle lui a pris la main afin de ne pas le perdre. À l’entrée de l’immeuble, la bande de jeunes, au bas de l’escalier, siffle, admirative. — Putain, tu t’es levé une chouette nana. Tu nous la passes après.— Faites pas chier, les mômes. Ils montent jusqu’au troisième par l’escalier. Lorsqu’il allume la lumière, elle est surprise. La pièce ...
«1234...8»