1. La gérante de la galerie d'art (1)


    Datte: 10/06/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme

    Cette histoire a été écrite à quatre mains avec Jenna. Chacun a écrit son rôle. Vous trouverez donc après chaque séparation la partie écrite par chacun. ° ° ° J’étais content de mon acquisition. J’avais vraiment flashé sur les œuvres de cette artiste que j’avais découvert en répondant à cette invitation, l’autre soir. C’est vrai que j’ai toujours été amateur d’art et que ces dernières années, après avoir choisi d’investir dans ma propre clinique (les résultats avaient été bien supérieurs à ce que j’avais espéré - la médecine esthétique a le vent en poupe, plus que je n’avais pensé), j’avais cherché un moyen de placer mon argent engrangé sur des plans qui non seulement rapportent, mais aussi profitent d’une défiscalisation. Bien entendu il y a la pierre. Et les différentes lois qui se sont succédées depuis dix ans en France permettent d’investir dans le logement locatif sans être trop pénalisé pendant 10 ou 12 ans. Mais il faut avoir du temps pour s’occuper de la gestion de ses biens locatifs, ou alors les confier à des gestionnaires – qui se sucrent au passage – et en qui, en plus, il faut avoir confiance. Le meilleur plan en France, quand on a des millions à ne plus savoir compter, c’est créer sa propre fondation. Des personnes illustres l’ont fait, et tout en offrant une belle et généreuse image d’elle-même, arrivent à planquer en toute légalité leur pognon, sans trop payer d’impôts. Mais je n’en étais pas encore là. Et pour commencer, alors que j’en étais à la ...
    ... réflexion pour le moyen terme sur le placement défiscalisé, j’avais envie de me faire plaisir. De m’offrir des belles œuvres à la fois pour décorer mon nouvel intérieur (ma maison de 500 m2 qui donne sur le bois de Vincennes) et soustraire les sommes dépensées à l’impôt sur la fortune. Oui, mais voilà, je suis difficile. Je fais la fine bouche. Et un bon investissement en art nécessite d’avoir du flair pour détecter l’artiste dont les œuvres sont encore abordables mais qui vont monter et prendre une valeur inestimable au bout de dix ans. Pourtant quand je suis attaché à une œuvre, c’est comme à une femme, je n’aime pas m’en séparer. Mais si j’aime autant les beautés matérielles que les femmes (et j’aime collectionner les unes comme les autres), au bout de plusieurs années, je finis quand même par me lasser. Alors, si je mets de côté l’affectif, je me dis que dans dix ou douze ans, je me serais lassé de cette œuvre et il sera temps de la revendre, d’autant qu’elle aura gagné dix fois sa valeur d’achat, et que je me ferais une chouette plus-value en même temps. J’ai tellement enragé de ne pas avoir acheté des œuvres de Josepha, de Roger Suraud ou de Jack Vettriano à l’époque où ils étaient très peu connus. Pour l’équivalent de 100 à 300 € de maintenant j’aurais pu acquérir une œuvre. Mais je ne pensais pas encore aux placements à cette période de ma vie (je finissais mes études, je commençais à gagner ma vie, j’avais d’autres priorités.) Je m’en veux encore : maintenant je serais ...
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