1. La gérante de la galerie d'art (1)


    Datte: 10/06/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... ° Bien- sûr je ne me suis pas habillée ainsi ce jour juste par besoin de rester séduisante ou à la mode. Mon assistante avait remarqué que j’étais particulièrement bien vêtue lorsqu’elle m’a vue. Ces bottes n’ont qu’un but, avec leurs talons de dix centimètres et leur cuir souple qui épouse si bien la jambe : ces bottes non seulement attirent l’attention sur elles, mais relèvent mes fesses vers le haut et me donnent une cambrure délicieuse qui met en valeur ma croupe ronde et ferme. Ces talons et ces bottes me donnent une démarche si particulière, si chaloupée. Car des chaussures avec des talons identiques n’auraient pas le même effet. Et cela sans oublier cette robe un peu trop courte pour le monde des affaires et un décolleté un peu trop profond. Bref je m’étais préparée pour séduire, pour convaincre et peut-être pour laisser cet homme flirter avec moi. Bien qu’il soit si attirant, si confiant en lui, si bien habillé… si riche, je n’avais aucune intention de trahir mon mari. Je ne voulais que susciter un faux espoir chez cet homme pour obtenir ce dont j’ai besoin. Mais si mon but n’était que de séduire et de jouer avec cet homme, pourquoi avais-je mis une guêpière ? Certes je ne porte que rarement des collants et préfère de loin porter des bas, et souvent avec des porte jarretelles ; cependant lorsque je porte une guêpière, cela n’est que dans un but : être baisée sauvagement. Mais une femme classe ne dit pas ce genre de choses. Lorsque Docteur D. me propose de façon un ...
    ... peu innocente d’aller boire un verre, je feins la surprise puis accepte avec un sourire. Après tout, aller prendre un verre n’engage à rien. C’est ce que je me dis et je dis à mon assistante que je serais de retour dans une heure environ. Puis je pars en avant pour sortir de la galerie. Pourquoi passer devant ? Pour montrer que je suis chez moi et que je suis aux commandes. Mais aussi parce que je sais quel effet cette tenue a lorsque je marche. Ma robe moule mon derrière et celui-ci balance à chaque pas. Mes longues jambes terminées par ces fameuses bottes sont comme des ciseaux. Les talons claquent sur le carrelage. Souriant d’un air un peu carnassier il me suit. Il pense que, bientôt, ce sera celui qui commandera. Je prends une veste en cuir noir pour couvrir mes épaules et qui cintre bien ma taille et nous sortons. ° ° ° Elle a accepté sans faire de chichi. J’en serais presque resté comme deux ronds de flanc. Non pas que je n’ai pas confiance dans mon charme, charme renforcé par mon assurance et un air viril et serein qui rassure les femmes (je ne l’invente pas, ce sont plusieurs femmes qui me l’ont dit, après que je les aie mises dans mon lit, c’est dire), mais parce que j’ai vu – et ce, déjà au vernissage – qu’elle porte une alliance, et qu’elle a quand même l’air bien coincé. Elle me laisse finalement l’impression d’être une bourgeoise qui, ayant passé quarante-cinq ans, a de plus en plus besoin d’être rassurée sur sa beauté de femme mûre et sur son pouvoir de séduction, ...
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