1. La gérante de la galerie d'art (1)


    Datte: 10/06/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... mot « mécénat » comme si c’était quelque chose de déjà habituel chez moi, comme si j’avais déjà une longue pratique en la matière, comme si c’était bien établi depuis longtemps. Heureusement, elle n’a pas trop posé de questions, mais elle a semblé vraiment intéressée. Elle cherche sans doute des financements pour sa galerie, ou en ouvrir une autre, ou pour lancer d’autres artistes, que sais-je. Pour l’heure, elle reniflait surtout l’argent qu’elle me sentait prêt à lâcher pour un ou deux tableaux dont je ne pouvais pas cacher qu’ils m’avaient vraiment plu. Je ne cherchais pas à m’en défendre : ils m’avaient tapé dans l’œil. Comme elle, d’ailleurs. Mais j’aime bien semer la confusion. J’utilisais volontairement des termes du vocabulaire amoureux en lui parlant de ces œuvres, tout en la regardant bien. A un moment donné, j’ai cru la voir rougir, d’ailleurs. Bon, non je ne lui ai pas dit que cette œuvre était bandante, ça aurait été vulgaire. Mais elle oui, elle était vraiment bandante, moulée et gainée dans sa robe de lainage violet, mais je ne lui ai pas dit non plus. J’avais envie de la toucher, de palper ses jolies courbes, comme celles d’une sculpture, qui, en 3 dimensions, est si réaliste, si tangible. Je ne dirai donc pas que ce qui m’a décidé à l’appeler quatre jours après pour faire l’acquisition du plus grand des deux tableaux c’est l’impression qu’elle m’a laissée. Mais sans le supplice de Tantale de cette belle brune canadienne qui m’a un peu envoûté, j’aurais ...
    ... peut-être oublié l’œuvre ensuite, ou je me serais dit après quelques jours de recul que finalement je m’étais peut-être emballé un peu vite, et que je ferais mieux d’attendre et de visiter d’autres galeries. Disons que son charme sexy (je dirais même, très sexe) a été synergique avec l’attrait et l’impression qu’avait laissés en moi la toile. Ça a été vite fait. Rendez-vous a été pris : en fin d’après-midi même j’étais à la galerie où elle était là pour m’accueillir. J’ai fait le chèque et l’affaire a été réglée. En plus, elle ne m’a pas déçu : elle est encore plus classe, plus chic et plus bandante que la première fois. Elle porte une robe d’été sagement décolletée, des bas fumée et des bottes de cuir à talons très hauts qui lui donne un air strict ; mais son sourire enjôleur la rend séduisante et douce, féminine. Je subodore que sous ses airs de grande dame il y a une femme qui aime succomber voire se soumettre, et retrouver les vieux réflexes archaïques de la femelle qui aime se donner et céder au mâle. C’est tout à fait le genre de petites pouliches des beaux quartiers qui me donne envie de la dresser ! Rien que pour le plaisir de la voir s’offrir, tendre son cul, cambrer sa croupe et réclamer la saillie ! Nous sommes presque à l’heure où la galerie doit fermer. Elle commence à s’affairer, mais sans aucun stress. Aussi, tout naturellement, je lui propose : « - Est-ce que vous auriez un peu de temps de libre pour que je vous invite à boire un verre pour fêter cette vente ? » ° ° ...
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