Un amour d'été
Datte: 11/06/2021,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
inconnu,
oncletante,
fépilée,
vacances,
plage,
ascenseur,
douche,
amour,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
pied,
chaussures,
rasage,
pénétratio,
mélo,
... surtout pas, écoute-moi. Paul reconnu la voix apaisante de Taty Danielle. Elle avait dû s’accroupir près du lit, car il ne sentait pas son poids sur le matelas. Elle lui caressait délicatement le visage. Il tentait de reconstruire son corps de mémoire, tandis qu’elle commença : — Il était une fois une jeune fille ordinaire, issue d’une famille moyenne, qui fit des études convenables, et qui rencontra un prince. Eh oui, un vrai prince. Africain. Il tomba follement amoureux de celle qu’il appelait par anticipation « sa princesse ». Il la séduisit, la couvrit de présents et lui présenta sa famille. Ils vivaient en exil, attendant un hypothétique renversement du pouvoir, vivant très confortablement du produit de la rapine officielle pratiquée dans leur pays. La mère de Salim fut la plus réticente à cette relation, elle avait formé d’autres projets pour son fils, avec des filles plus rondes, plus réservées et surtout plus pratiquantes. Par amour pour son prince, la jeune fille blanche épousa la culture de son futur mari, suivit des cours à l’école coranique et porta le voile pour les grandes occasions. Et là se produisit un évènement tragique : ses parents disparurent tous les deux dans un tragique accident de voiture. Sa vie se brisait et elle se raccrocha de toutes ses forces au seul projet qui lui restait. Elle accepta la proposition en mariage que lui fit Salim… Taty Danielle s’interrompit un instant : — Pour être acceptée par la famille, et notamment par les sœurs de Salim, ...
... elle accepta l’inacceptable : elle fut excisée. Nouvelle longue pause de Taty Danielle pendant laquelle Paul sentit d’imperceptibles tremblements de sa main. — Quand on aime, on ne compte pas, n’est-ce pas ? Notre lune de miel fut idéale, un long séjour aux Seychelles, mer bleue, cocotiers et sable fin. Le retour fut malheureusement plus chaotique. Dans l’avion qui nous ramenait en France, j’évoquai mes projets professionnels. Mon diplôme d’ingénieur en poche, j’aspirais à la mise en pratique de mes laborieuses années d’étude. La réponse fut cinglante et impérieuse : la femme de Salim ne doit pas travailler, elle doit rester à la maison et être une bonne mère ! Le rêve commençait à se rompre, le bateau prenait l’eau de toutes parts. Contre mauvaise fortune, je tâchais de faire bon cœur, et j’en arrivais même à souhaiter une rapide grossesse. Salim s’appliquait d’ailleurs généreusement dans cette tâche. Je me laissais plus ou moins faire, et mon manque d’ardeur finit par l’irriter ; de mon côté j’en perdais le sommeil et l’appétit, ce qui tirait mes traits et creusait mes formes. Puis vinrent les trahisons. Taty Danielle marqua à nouveau une pause. — Nous faisions chambre à part et Salim se gênait de moins en moins pour ramener de bruyantes conquêtes féminines à la maison. J’étais reléguée aux tâches subalternes, devant me satisfaire de l’aïeule édentée de Salim. Survint enfin un évènement totalement inattendu. Un cousin de Salim venait de renverser le président en place et ...