1. Un amour d'été


    Datte: 11/06/2021, Catégories: fh, fplusag, jeunes, inconnu, oncletante, fépilée, vacances, plage, ascenseur, douche, amour, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, pied, chaussures, rasage, pénétratio, mélo,

    ... rameutait toute sa famille pour occuper les postes ministériels. Salim l’ayant beaucoup soutenu matériellement se trouva parmi les premiers appelés. Mais notre situation l’ennuyait. J’ai même craint un moment pour ma propre vie : une petite blanche de plus ou de moins, hein, qu’est-ce que ça change ? La peur me fit réagir et je parvins à appeler une de mes anciennes copines de lycée qui était devenue avocate ; une teigne qui avait acquis ses premiers galons en gérant son propre divorce. Elle fit si bien que le divorce fut prononcé dans des conditions exceptionnelles. La famille de Salim, ne tenant pas à ce qu’une publicité calamiteuse vienne ternir l’image du jeune ministre de l’intérieur, avait même abondé dans le capital qui me fut versé. Des carats et des carats de diamants. Je les ai placés, j’ai acheté cet appartement et maintenant je vis à mon idée. Et je déteste tout ce qui brille. Elle avait posé sa tête sur le ventre de Paul, et c’est lui qui caressait machinalement sa courte chevelure. Un silence paisible s’installa entre eux. Le calme de Taty Danielle contrastait totalement avec son dynamisme, sa légèreté. Il redoutait de casser le charme, de briser la confiance qu’elle lui avait témoignée en lui déroulant le film de sa vie passée. Il devait faire quelque chose d’exceptionnel, de merveilleux pour cette femme blessée qui le troublait. — J’ai une idée. Une idée lumineuse avait traversé son esprit ; surprise, Taty Danielle releva la tête et chercha son regard. ...
    ... Paul s’était relevé en appui sur les coudes, il poursuivait sa pensée. Il s’assit au bord du lit tandis que Taty Danielle se tenait assise sur les talons. — Je reviens. Puis il s’habilla à la hâte et disparut en silence. Une bonne demi-heure plus tard, il faisait une réapparition en fanfare dans l’appartement. — Debout tout le monde ! entonna-t-il à tue-tête. Les occupantes émergèrent mollement, trahissant toutes, mais pour des raisons différentes, leur manque de sommeil. — Je vous ai amené des croissants tout frais tout chauds ! Peu à peu la maisonnée bourdonna des préparatifs. — Geneviève, ton t-shirt rose est dans la salle de bain.— Paul, vous avez laissé votre trousse de toilette sur le guéridon de l’entrée.— Virginie, où sont les mocassins blancs que je t’ai prêtés ? Taty Danielle mettait aussi la main à la pâte. — Tenez les enfants, je vous mets une boîte de calissons pour la route.— Non, non, laissez, Paul, je débarrasserai la table plus tard. Plus tard, leurs voix résonnèrent dans le hall d’entrée puis dans le garage à voitures. Paul fit jouer la télécommande de sa voiture qui lui répondit d’un clin d’œil lumineux et sonore « tiouit, tiouit ». Ils chargèrent leurs sacs, les provisions de bouche, leurs petits effets et s’installèrent à bord. Déjà Taty Danielle leur faisait de petits signes d’au revoir, triste de laisser s’envoler sa sympathique petite troupe, sans même savoir ce qui était passé par la tête de Paul lorsqu’ils s’étaient retrouvés seuls, en tête à tête, à ...
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