Chapitre 2 - Les bateaux - Histoires de Sexe

Chapitre 2 - Les bateaux

... regarder et en jurant intérieurement : sale gosse ! Mais c’est vrai que j’ai l’impression d’avoir encore une queue dans les fesses. Ah ! ma première sodomie. Arrivé à mon appartement, je me prépare un petit repas. Pendant que je mange, je consulte machinalement mon téléphone portable. Je découvre alors un SMS de ma copine. Je l’ai sans doute reçu alors que j’étais en plein ébats. Le SMS dit : Je lui réponds que je passe dans une demi-heure. Je me retrouve alors devant sa porte et j’élabore un scénario pour tenter de me rattraper de ma médiocre performance de la veille. J’avais éjaculé en moins de deux minutes et j’étais parti honteusement. Mais tout a changé. Je suis un empereur du sexe maintenant, plus personne ne peut me résister. Je vais entrer, baisser le pantalon et hop emballée. Je sonne et Émilie m’ouvre. — Salut Émilie.— Bonjour mon amour, me répond-elle. Ok, vous aller dire qu’elle est plus romantique que moi. Eh ben je crois que c’est vrai. Un petit baiser sans la langue, j’entre et me dirige vers le salon juste en face de l’entrée. Pas de temps à perdre, en franchissant le seuil du salon, je défais mon pull de ma taille et je le balance en direction du divan. Estelle prend mon pull en pleine figure.Estelle ? — Non mais ça ne va pas ! T’es malade ou quoi ? Reprends ton chiffon, me lance-t-elle en me rejetant mon pull avec violence. Qu’est-ce qu’elle fait là, celle-là ? C’est la meilleure amie de ma copie et ma pire ennemie. Je ne peux pas la sentir et c’est ...

... réciproque. Je remets rapidement mon pull en place pour cacher mon érection. — Dis-moi Émilie, il n’est pas bien ton mec il me balance son pull en pleine tête !— Ben, je n’ai pas fait exprès. Et d’ailleurs, qu’est-ce que tu fais là, toi ? dis-je.— Stop vous deux. Estelle est juste passée car elle déprime un peu, c’est tout, donne pour réponse Émilie.— Mais là je vais partir, ajoute Estelle. Si je reste, je risque de déprimer encore plus, dit-elle en me lançant un regard mauvais. Elle embrasse ma copine avant de s’éclipser. Inutile de vous dire qu’elle ne m’a même pas regardé. Émilie prend sa défense : — Il faut la comprendre, son mec l’a plaquée.— Il faut peut-être aussi comprendre son mec, non ? Des fois je ferais mieux de me taire. Émilie continue à la défendre : — T’es pas sympa avec Estelle. Tu devrais comprendre qu’elle déprime.— Ça fait plus de six mois qu’elle s’est fait plaquer. Il est peut-être temps qu’elle passe à autre chose. Bon, il est peut-être temps que je change d’attitude pour obtenir ce que je veux. J’enchaîne alors : — Excuse-moi. Je suis désolé de me comporter comme le dernier des imbéciles. Je souhaite de tout mon cœur qu’elle reprenne goût à la vie. Quel faux-cul je fais ! Il ne faut pas que j’en fasse trop. Je la prends dans mes bras et je l’embrasse. Elle se laisse d’abord faire puis elle rompt le baiser et s’écarte : — Tu te fiches de moi ? demande-t-elle.— Quoi ?— On parle des problèmes d’Estelle et ça te fais bander.— Non, non pas du tout. Enfin, si mais ...