1. Les Beltaynes (4)


    Datte: 17/06/2021, Catégories: Partouze / Groupe

    ... j’aie une priorité impérieuse, ce soir, parce que sinon je pourrais m’efforcer de trouver une idée, mais j’ai l’impression qu’il faudra que ça attende demain. Ou quand il voudra, puisque de toute façon, il a mon numéro, donc il peut réclamer son cadeau quand il veut. » Jeanne posa le pied droit sur le tableau de bord. Firmin sourit. Elle se tourna légèrement vers lui, le téléphone toujours dans la main gauche, la main droite dans la poche de son manteau pour éviter qu’un routier à bord d’un gros camion, doublé par Firmin, ne puisse se rincer l’œil autant que son chauffeur. Firmin posa sa main sur la cuisse de Jeanne, qui s’exhibait maintenant devant lui sans la moindre retenue. Un œil sur la route, un œil sur sa passagère, l’homme observait les seins, le mont de Vénus rasé, le ventre plat, la vulve ardente. Dans la poche de son manteau, Jeanne sentait le poids du DEIMEA, qui enregistrait toute la conversation. Le débriefing avec Chloé promettait beaucoup d’amusement. « Bon, après, je ne sais pas ce qu’il aime, non plus, mais tu sais, ce que je crois, c’est qu’il est très attentionné. Les hommes comme lui, tu sais, ça ne court pas les rues, et je connais beaucoup, beaucoup de mecs qui auraient, genre, profité de la situation, et lui pas du tout, mais genre, pas du tout. » La main de Firmin remonta le long de la cuisse, caressa la peau toute sensible qui marquait la limite entre la jambe et la chatte de Jeanne, qui soupira. « Il faut que je te laisse, maintenant », continua ...
    ... Jeanne dans le téléphone, « il faut qu’il se concentre sur la route. » Elle raccrocha, soupirant de plus belle alors que la main de Firmin se posait tout entière sur sa vulve. « Quand je veux ? », demanda Firmin. « Quand tu veux, mais une seule fois », répondit Jeanne, qui reposa le téléphone dans le vide-poche. « Rhabille-toi, on va quitter la voie rapide », dit Firmin. Jeanne reposa son pied au sol de la voiture, et s’emmitoufla dans son manteau, dont elle renoua la ceinture. Après un dernier « merci » à son chauffeur, Jeanne s’avança vers le digicode de Guillaume. Elle se souvint sans difficulté de la série de chiffres qu’elle avait composée le matin même. Avant son initiation. Avant l’examen. Ce matin. Il y avait mille ans. La porte cliqueta. Jeanne entra. Monta au quatrième étage. S’arrêta devant la porte du studio de Guillaume. Toqua trois fois. Un froufrou de tissu remua à l’intérieur. « C’est qui ? », demanda Guillaume sans ouvrir la porte. « C’est moi », répondit Jeanne. La porte s’ouvrit aussitôt sur un Guillaume, radieux. « Jeanne ! », l’accueillit-il, s’effaçant pour la laisser entrer. « Il faut que tu saches, Guillaume. — Que je sache ? Que je sache quoi ? Entre, tu me fais peur, à rester debout comme ça. — Guillaume. » Son ton impérieux doucha les enthousiasmes du garçon. Quand elle eut toute son attention, Jeanne dénoua la ceinture de son manteau. Guillaume la regarda, charmé, puis quelques détails attirèrent son attention, et son visage se transforma. Jeanne ...