Pour que le jeu puisse durer
Datte: 17/06/2021,
Catégories:
ff,
amour,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
intermast,
Oral
aliments,
Floriane et le miroir des souvenirs (03) Pour que le jeu puisse durer… Pauline avait les cheveux emmêlés et les yeux tout ensommeillés. Réfugiée au fond de son épaisse couette beige, elle était recroquevillée en position fœtale, habillée d’une nuisette noire en coton. Elle ne portait aucun sous-vêtement. Aucun bijou non plus, à l’exception de sa petite croix argentée au bout de ce fil en lin noir. Je m’agenouillai sur le lit en posant précautionneusement le plateau du petit-déjeuner au bout de ce dernier. J’avais préparé des croissants au beurre et d’autres à la gelée d’abricots. J’avais rempli deux verres de jus d’oranges et disposé un petit pot de miel et des tranches de brioches comme les aimait Pauline. Elle sommeillait encore légèrement quand je me penchai pour lui faire un baiser sur l’oreille droite. Cette dernière, recouverte par quelques mèches de cheveux, était tiède. Pauline avait rarement été aussi belle. Nous avions passé la première semaine chez elle depuis que j’étais venu la trouver ce matin-là ; à la suite de notre nuit infernale. Tous les jours qui étaient passés avaient été l’occasion de la découvrir encore plus intimement. Chacun de ses gestes, de ses habitudes me semblait d’une infinie délicatesse et rempli de douceur et de sensualité. Chaque jour nous avions fait l’amour. Le matin encore endormies, le midi à peine remises de nos nuits, le soir excitées comme des folles. Nous avions touché, caressé, mordu, embrassé, léché, cajolé, tourmenté, violenté ...
... l’autre de différentes façons ; délicates, tendres, infiniment douces, impériales, avec grande classe et cérémoniales ou plus bestialement, sans une parole de douceur et sans un seul geste apaisant. Pourtant, même dans cette sauvagerie profonde dont nous avions fait preuve, elle et moi savions que l’autre n’avait pour sa partenaire qu’un amour infini et une tendresse exceptionnelle. Ma préférence allait nettement vers la deuxième nuit qu’elle m’avait offerte. Il avait été question d’aller la rejoindre dans la douche. Elle m’avait savonnée, contemplée, soignée, apaisée et à nouveau observée. Fière d’elle et du résultat de ses caresses et de toutes ses attentions à l’égard de mes cheveux, de mes ongles, de mon corps tout entier. Elle avait eu l’idée de me ramener jusqu’à son lit et, tellement contente à la vue de mon corps, elle avait décidé de m’offrir la plus divine marque d’affection imaginable. Pourtant, durant cette courte expérience, elle n’avait été qu’une amie, attentionnée mais lointaine ; concentrée essentiellement sur le travail de ses mains, de sa peau, cela sans jamais recourir aux mots pour forcer les choses. Par les offrandes de son corps, j’avais atteint l’orgasme. La chose la plus effrayante de ma vie, tellement il avait été long et intense. La nuit s’était passée ensuite sans qu’aucune de nous deux ne tente un seul assaut. Nous avions parlé des heures. Ça avait été ma nuit préférée. Je me décollai de son oreille pour embrasser sa joue, faisant courir mes doigts ...