1. Les Parques 3/8


    Datte: 18/06/2021, Catégories: fh, Oral pénétratio, policier,

    ... introduit inanimé dans ce tuyau. Inanimé, car j’ai trouvé trois brûlures circulaires profondes et alignées en triangle dans son cou, vraisemblablement les traces d’un taser très puissant. On a aussi quelques résidus de chloroforme sur sa bouche. Donc la victime a été introduite dans le boyau, un peu comme un boulanger enfourne son pain, allongé sur une planche qui a coulissé sur les rouleaux du convoyeur industriel. L’introduction faite, le, ou plutôt les personnes qui l’ont manipulé ont refermé la grille, l’empêchant ainsi de revenir dans le manoir. Ensuite, je vous laisse imaginer le gars qui se réveille, coincé dans le boyau et dans l’obscurité la plus absolue. Suit le récit par Bordieux de la reptation angoissante de l’avocat jusqu’à l’extrémité du conduit dans la deuxième salle. La description est suffisamment précise et détaillée pour que Ladrime comprenne quelles affres le pauvre type a dû traverser. Tout excité, le docteur Gracien reprend l’exposé : — Arrivé au bout du tuyau – en marche arrière, donc – le bonhomme tombe dans l’eau et le bruit de sa chute affole les centaines de chauves-souris qui logent au plafond. Elles lui tombent dessus, le griffent, le mordent. OK ; alors ça, ça explique les nombreuses traces constatées sur le corps. Enfin plus ou moins. Car imaginez la scène : l’avocat tombe en arrière dans l’eau. Il se retrouve le cul par terre et les chauves-souris affolées le percutent, le griffent, l’attaquent. Il est dans le noir absolu, il ne connaît rien ...
    ... de son environnement et met vraisemblablement un certain temps avant de comprendre ce qui se passe. Vous, à sa place, assis dans l’eau, quel serait votre réflexe, Commandant ? Vous plonger au maximum dans l’eau et protéger votre tête ! Or, vu la faible profondeur de l’eau, se mettre en boule, penché vers l’avant, laisse votre dos très exposé et vous avez le nez dans l’eau. Pas terrible, non ? Par contre, basculer en arrière en laissant juste dépasser votre nez est une meilleure solution. Mais dans ce cas, on devrait retrouver de nombreuses traces sur les mains, les avant-bras, et plus ou moins sur le visage et le crâne. Or il y en a, certes, mais très peu, et les mains et avant-bras sont pratiquement indemnes. Par contre, le plus grand nombre de griffures et morsures est relevé sur le ventre et les faces antérieures des cuisses ; or, ce sont là précisément les zones qui, dans un cas comme dans l’autre, auraient dû rester indemnes puisqu’immergées. Parfaitement incompréhensible, donc ! Par contre, si l’on ajoute à ces constatations la présence d’un bel hématome à l’arrière du crâne – hématome qui est manifestement largement antérieur à la mort de la victime – et en tenant compte des traces relevées dans le fond du bassin, je vous la fais courte : en fait, après être tombée, la victime a été assommée par un violent coup sur la nuque par un objet contondant, certainement un bastaing en bois de section carrée. Il a été assommé par un homme grand, chaussant du 47, homme qui l’a ...
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