The Pussy's
Datte: 23/06/2021,
Catégories:
fh,
douche,
Oral
pénétratio,
policier,
... métal au niveau du front. Le faciès hideux. Ses dents jaunies étaient cassées par endroits, rabotées comme si l’homme s’en était chargé lui-même. Plusieurs scarifications pointaient sous ce qui restait de chemise pour remonter vers son cou. Une odeur insupportable émanait de la plaie béante qui ouvrait son ventre en deux et libérait ses intestins. — Il t’a parlé, ce pourri ? Parce qu’il semblait nous connaître…— À peine, fit Polly en me regardant redescendre du toit. Il m’a simplement laissé entendre que lui et ses adjoints aimaient s’amuser avec les salauds de notre espèce…— Mais putain, Polly, comment t’as fait pour te libérer ? Par quels moyens t’as réussi à prendre le dessus sur cette masse ? Il fait le double de ton poids… Un bruit de moteur à quelques centaines de mètres, à l’autre bout de la ville, l’empêcha de répondre à ma question. Un nuage de poussière s’éparpillait dans le ciel, émergeant à l’arrière d’une large bâtisse. Je me hissai alors côté conducteur et passai la première, Polly sur le siège passager en compagnie de la jeune fille. Le fouet à ses pieds, ma princesse vérifiait le magasin du Benelli. — Cinq balles. C’est peu…— Ouais mais ça suffit pour foutre la trouille, rétorquai-je. Nous nous dirigeâmes ainsi vers l’unique source de vie de cette ville fantôme, Polly aux aguets, debout en appui sur le montant, prête à faire cracher le canon du fusil. À vrai dire, je ne savais pas vraiment si je tenais à rencontrer une nouvelle fois les spectres qui avaient ...
... infesté les lieux. Notre première expérience avec eux avait tourné au vinaigre. Mais nous n’avions pas le choix. Il fallait à tout prix récupérer le fric. C’était pour nous l’unique promesse d’un avenir, la seule possibilité de s’en sortir. Je tournai ainsi à l’angle de ce qui ressemblait à un drugstore au moment précis où le nuage de poussière se dissipait dans le ciel. Un pick-up bleu à la carrosserie défoncée et sur lequel étaient entassés plusieurs barils rouillés venait de se garer en face d’un établissement visiblement habité. Une vieille enseigne clignotait sur la façade, indiquant le nom de ce curieux point de ralliement,The Pussy’s. Ça m’avait tout l’air d’un bordel comme on en rencontre au Mexique, un lieu sordide où les filles se résument à de la viande en batterie pour le plus grand plaisir des nantis qui peuvent s’amuser avec elles pour une poignée de dollars. La relève de Lalin était assurée depuis bien longtemps. Le chauffeur descendit de la bagnole, un géant en salopette maculée de graisse et au visage enfoui sous un sac en toile de jute marron qui tourna la tête dans notre direction. Une ouverture laissait apparaître un œil fiévreux et sanguin. À en juger sa poitrine haletante sous des pectoraux saillants, l’homme respirait difficilement. Il déplaçait d’ailleurs sa carcasse avec autant de mal, comme si chacun de ses pas provoquait chez lui une étrange souffrance. Dans sa main, une hache. Le manche était fendu et la tête de l’arme, luisante au soleil, pendait le ...