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Datte: 09/11/2017,
Catégories:
fh,
... personnalité disparaissait sous une couche épaisse de mensonges, je n’étais plus moi, tu peux comprendre ça ?— Je comprends, mais pourquoi ne pas avoir changé par la suite ?— Quand tu vis toute ton enfance dans la peau d’une autre, cette autre devient toi-même, tout le monde ne te voit plus qu’à travers cette image forgée de toutes pièces par les années. Puis un jour, par hasard… mais je t’épargne les détails, je suis entrée dans un autre monde dans lequel je pouvais complètement dévoiler ce qu’il y avait réellement en moi. Et je me suis déchaînée !— Tu as peut-être trop versé dans l’autre extrême… Elle balaye ma remarque de la main : — Sans doute, mais ainsi ça faisait la moyenne !— C’est une façon de voir… Elle s’approche de moi, sinueusement, ses tétons lascivement pointés en avant sous le tissu, toujours cette lueur dans ses yeux, je reste comme rivé à son regard qui me magnétise. Elle est belle ainsi, une sorte de rayonnement émane d’elle. Je l’avais constaté sur les photos du site, mais en réel c’est encore plus marquant. Face à moi, Norine, si loin, si éloignée de la Nérine que je connais, Norine si effrayante et si fascinante dans son ensemble échancré trop sexy, son maquillage léger mais aguichant, ses yeux qui brillent étrangement ! La naissance de ses seins si visible, son dos nu, la mini-jupe qui ne cache pas grand-chose de ses jambes gainées. Trop dangereux, ultra périlleux même, mais je me fiche totalement de m’y brûler les ailes, je le sais, je commence à ...
... peine à l’admettre. — Thibault…— Oui, Norine ? Elle a un curieux sourire : — Norine, tu as dit…— Oui, j’ai dit « Norine » et je peux même te le redire… Écoute, je ne peux raisonnablement pas t’interdire d’organiser tes soirées… thématiques. Elles font partie de toi, de ton univers, et elles sont, je pense, ta soupape de décompression. Mais… si jamais, nous deux, ça se concrétise, alors tu dois absolument me promettre une chose, Nérine ou Norine, une seule chose : ne pas participer comme… invitée !— Tu es exclusif, je le sais. Si tu es à moi, je veux bien sacrifier tous les hommes de la terre ! Tous les exterminer, du plus petit au plus grand, sans exception !— Je ne t’en demande pas tant ! Laisse-les vivre…— Peu importe les autres, si tu es à moi et si je ne suis rien qu’à toi ! Je ne réponds rien, je ne sais pas si, dans quelques instants, je ferai la plus grosse connerie de mon existence ou le meilleur choix ! De la façon dont elle me regarde, à la fois victorieuse et inquiète, je pressens qu’elle aussi a deviné mon hésitation. Sa voix devient encore plus douce et caressante : — Thibault… je veux pouvoir m’occuper de toi, rien que de toi, être celle qui sera toujours là pour toi, celle qui ne te quittera jamais. Celle qui t’aimera d’un amour infini, peu importe les circonstances. Même si tu ne m’aimes pas, même si tu me méprises, même si je n’ai que des miettes, même une simple illusion. Je… je me contenterais de ça, rien que de ça…— Tais-toi ! Tu te rends compte de ce que tu ...