1. Copier-Coller


    Datte: 09/11/2017, Catégories: fh,

    ... dis ? Comment peux-tu accepter un truc pareil ? J’aurais honte de te faire ce coup-là !— Je n’ai aucune honte, je suis prête à tout, juste pour que tu restes dans ma vie. Je ne sais pas comment te dire autrement que je t’aime plus que tout, que je suis complètement…— Tais-toi !— Je t’aime, je ne vois que toi, rien que toi, le reste est si…— TAIS-TOI ! Pris d’un brusque mouvement de rage, j’agrippe une bretelle de sa robe, sa robe trop légère. Surprise, elle crie. Je l’attire à moi. Elle résiste, se recule. Le tissu cède, dévoilant deux mignons seins frémissants. Contraste étonnant entre son long collier massif et cette si délicate poitrine frissonnante. C’est alors qu’elle ouvre les bras, son sourire si lumineux. Elle refera souvent le même geste par la suite, cet incroyable abandon de soi. C’est alors que j’ai définitivement craqué. ooooo Le soleil me fait cligner des yeux. Les murs qui m’entourent irradient de lumière. Son bras sur mon torse, Nérine est endormie contre moi. Attendri, je la contemple. Dehors, les nuages passent lentement à travers la fenêtre. Je me sens à la fois vide et rempli. C’est une étrange sensation. Notre nuit a été démente, hallucinée, deux corps qui se donnent sans se contrôler, sans tabou, sans autre limite que donner du plaisir et en prendre. Quelle femme ai-je aimée cette nuit ? L’une et l’autre, sans doute ! — Bonjour, mon amour… Des grands yeux me fixent, je souris tout en lui caressant les cheveux. Elle se blottit encore plus contre moi, je ...
    ... suis si bien. Puis, doucement, sa bouche me cherche, je me laisse faire… ooooo J’ai déposé les armes à ses pieds, je ne sais pas où nous irons, mais avec elle j’ai un but, un soleil. Je ne suis pourtant pas perdant : deux femmes en une. Mais ça me déstabilise toujours un peu au quotidien, sans parler de ces brutales volte-face en l’espace de quelques secondes. Avec qui serai-je dans une heure ou une minute ? Nérine ou Norine ? Même si nous faisons chambre commune tous les soirs et les nuits, nous conservons nos appartements respectifs, il est trop tôt pour aller plus loin. Ça va faire seulement un peu plus d’un mois que nous avons fusionné nos vies. Je me suis remis au sport, ceux d’endurance, il me faut à présent un certain entraînement pour résister à nos nuits torrides ! De plus, avec ce que je mange chez elle, ça ne peut me faire que du bien. C’est à tout ça que je songe tandis que je prépare notre salade quotidienne. — Tu es bien songeur, mon chéri !— Pour ne rien te cacher, je songeais à nous deux…— Ah oui ? Et ?— Je me disais que nous avons commencé notre histoire curieusement, mais que, finalement, je n’ai pas à le regretter… Elle se blottit contre moi, toute câline et sensuelle : — Moi non plus, tu sais… Et nous restons ainsi, dans les bras l’un de l’autre, simplement à savourer notre présence respective, elle tout contre moi, son odeur, sa chaleur, son cœur qui bat… À présent, nous mangeons, elle semble absente, ailleurs. Je lui demande directement : — Tu as un souci ...
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