1. Copier-Coller


    Datte: 09/11/2017, Catégories: fh,

    ... quelconque, mon amour ?— Ah… oh… euh…— Allez, vide ton sac !— Tu… tu me promets que… tu ne te fâcheras pas, dis ?— Oui, promis !— Promis, promis ?— Oui, promis, promis !— Promis, prom…— STOP ! J’ai promis et je n’ai qu’une seule parole. Alors, c’est quoi ? Elle pique du nez dans sa salade. Je sens que ça ne va pas être triste. J’attends calmement, ce qui ne m’empêche aucunement de continuer à manger ma part. On ne sait jamais : et si ce qu’elle avait à m’annoncer devait me couper l’appétit ? — Je… je… je dois organiser une soirée…— Ah ? Et c’est pour quand ?— Ce samedi…— Ce samedi ? Mais… mais on est déjà mercredi ! Comment tu vas faire ton compte ? Et puis, n’avais-tu pas dit que tu arrêtais cette activité ?— Si, je l’avais dit, mais, celle-là, elle était planifiée depuis un certain temps, avant que… toi et moi…— Pourquoi tu ne m’as rien dit ?— Tu vois, j’avais un peu peur de ta réaction… Oui, oui, je sais que je t’avais dit que je mettais mes soirées spéciales entre parenthèses et qu’on verrait plus tard quoi faire, mais… mais cette soirée, je dois la faire… Tu comprends ? Je soupire, je pose ma fourchette. Elle me regarde, inquiète. Je la regarde bien dans les yeux : — Nérine, je comprends… mais j’aurais aimé le savoir plus tôt. Surtout si c’était au programme avant nous deux.— Je sais, mais j’ai un peu oublié, tu vois…— Tu as pourtant oublié d’aller chaque samedi de ces derniers temps à ton donjon. Pourquoi cette soirée ?— Parce que c’est la soirée spéciale ...
    ... trimestrielle, celle qui réunit le plus de monde, et tous les participants comptent sur moi…— Nérine, je peux te poser une question ? À laquelle tu me réponds franchement ?— Vas-y… Je pose les coudes sur la table, le menton sur mes poings fermés. — Tu es définitivement Norine et Nérine, n’est-ce pas ?— Euh…— Je veux une réponse franche, je veux ça de toi. Alors ?— Oui… je suis aussi Norine, je ne peux pas m’en empêcher, tu sais…— J’en sais quelque chose chaque nuit…— Euh… Oh et puis merde, pense ce que tu veux, je suis comme ça et je…— STOP ! Je ne t’ai rien dit, il me semble ? Je ne t’ai pas enguirlandée comme du poisson pourri, ni balancé une paire de baffes, à ce que je sache ? Alors pourquoi tu t’énerves comme ça ? Elle se calme aussitôt. Elle reprend timidement : — Alors, tu… tu veux bien ?— Il me semble t’avoir dit que c’était toi tout entière que je prenais, telle que tu es. Bon, il est vrai que je ne m’attendais pas à en avoir deux pour le prix d’une !— C’est ça, fous-toi de moi !— Pour être plus précis, je vais même t’accompagner à cette fameuse soirée…— Tu… tu veux venir ?— Oui. Elle se lève d’un bond, posant les mains sur la table, tentant de me dominer de toute sa hauteur : — Pourquoi ça ? Tu n’as pas confiance, tu veux me surveiller ? Tu veux te faire une autre femme que moi ? Dis ? C’est ça ?— Un : j’ai confiance en toi. Deux : je n’ai pas à te surveiller. Trois : pas besoin d’une autre femme, avec toi je suis largement servi !— Comment ça : largement servi ? Tout ça, c’est ...
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