1. Copier-Coller


    Datte: 09/11/2017, Catégories: fh,

    ... trop louche ! Ça doit cacher quelque chose ! C’est quoi, Thibault ?— Nérine…— C’est quoi ?— NÉRINE ! Je me lève à mon tour, les bras aussi sur la table, le visage à quelques centimètres du sien. Je suis faussement calme : — Nérine. Je t’aime et j’ai confiance en toi. Néanmoins, je veux voir de plus près cet autre monde dans lequel vit parfois la femme que j’aime. Ça me semble normal, logique, non ?— C’est bien vrai, ça ?— Mettons les points sur les I. Je sais que tu es un tantinet possessive, pour ne pas dire autre chose. Je le suis aussi à ma façon, et j’estime avoir les idées larges, sachant que tu organises des soirées assez gratinées. Moi, je crois que tu me resteras fidèle, alors essaye quand même d’imaginer que je puisse t’être fidèle à mon tour !— Tous les hommes sont des cochons ! Des pervers ! Aucun pour résister à une paire de seins ou un petit cul !— Tous les hommes ? Même moi ? Alors que fais-tu avec un pervers comme moi qui se jette sur tous les seins et culs qu’il croise ? Hum ?— C’est parce que je te tiens à l’œil que tu n’oses pas ! Je souris cyniquement : — Ah oui, ma chérie ? Et qui te prouve, je te le demande, que je n’irai pas batifoler tandis que tu iras à ta soirée sexuelle ? Hum ?— Ah ? Elle serre les dents, les yeux brillants, ses poings aux jointures blanches. Tout ça, c’est stupide, mais c’est ainsi. N’empêche qu’elle est terriblement belle en colère ! Je conclus : — Donc, tu vois qu’il faut quand même que nous y allions tous les deux… Et je ...
    ... l’embrasse par-dessus la table. ooooo Tout s’est très bien passé. J’ai passé la soirée dans mon petit coin à admirer la femme que j’aime se mouvoir comme un poisson dans l’eau parmi tous ses invités costumés de latex et de cuir. Malgré l’ambiance équivoque, tout ça me semblait très bon enfant. Le contraste était d’ailleurs terriblement fort entre ces fouets, ces chaînes, ces seins nus, ces sexes dévoilés dans des lueurs crépusculaires, et ces propos totalement badins ! Je commence à comprendre certaines choses. Au début, elle revenait sans cesse vers moi, puis elle a compris. Alors, je l’ai vue s’épanouir dans cette atmosphère particulière, ma sexy Norine tout enveloppée de résille… Je me disais alors que j’avais cette grande chance que cette femme soit à moi. De plus, comment pouvait-elle batifoler avec d’autres, sachant qu’en parfaite maîtresse de maison elle était partout à la fois ? Elle riait, s’amusait, plaisantait. Mais, en même temps, elle songeait à tout, le moindre détail, la moindre chose, le moindre agrément, tout pour que ses invités soient pleinement satisfaits. Elle virevoltait de table en canapé, de sofa en bar, telle une danseuse. Par quatre fois, nous avons été sur la piste, elle ondulait voluptueusement, sensuelle, torride, incroyable. Moi, tous mes sens étaient en émoi. Elle était heureuse, dans son élément, elle vivait… C’est alors que j’ai songé à quelque chose… Pour elle, et aussi pour moi… ooooo La soirée finie, je suis venu vers elle, assise, affalée sur une ...
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