1. Départ de feu


    Datte: 24/06/2021, Catégories: fh, inconnu, uniforme, jardin, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, jeu,

    ... confiance. Pas question de laisser le feu prendre de l’ampleur. J’enfile à la hâte ma robe de chambre, dévale l’étage et… Aïe, les cailloux. Dans la précipitation, je n’ai rien mis à mes pieds et atteindre le portail est un supplice. Tant pis, il y a urgence, des flammèches dépassent du mur. — Vous voulez de l’eau ? J’ai apostrophé les hommes en uniforme qui, sur le trottoir, essayent d’approcher. — Ah oui, si vous avez…— Ne bougez pas, j’amène le tuyau. Dire que j’avais failli le rentrer la veille, en prévision des premières gelées, mais je m’étais ravisé ! J’ai bien fait, finalement ! J’oublie les cailloux, cours et déroule le tuyau, je le passe par-dessus le mur où l’agent le réceptionne et, en une seconde, les lueurs orangées se transforment en un brouillard dense, un peu fantastique, le tout dans un crépitement presque assourdissant. Les jeunes ne passent pas un bon quart d’heure. Au milieu des bruits des poubelles que les agents entrechoquent, du sifflement du jet et du bouillonnement de l’eau dans les flammes, les éclats de voix n’ont rien d’un bavardage amical. Je suis étonné car, malgré tout ce brouhaha, je suis le seul dehors, même pas une fenêtre ouverte. Demain, en allant chercher son pain, chacun dira qu’il n’a rien entendu… puis s’empressera d’aller raconter à ses amis qu’il était aux premières loges ! Passé ce moment d’inutile amertume, j’étouffe un cri de surprise. Double surprise ! Tout d’abord, je découvre un visage féminin au travers de ce nuage de vapeur ...
    ... qui s’élève. Un des agents est une femme. Ça n’a rien d’extraordinaire en soi, mais je n’avais pas vu sur le coup et, au hasard des volutes, je découvre des traits agréables et des yeux ronds pleins de vie. C’est surtout à cause de ce visage que la surprise prend son importance. D’un côté du rideau dansant de fumée les yeux ronds de la fonctionnaire me fixent, et de l’autre côté je découvre avec stupeur que, dans la précipitation, ma robe de chambre ne masque pas ce qu’elle devrait masquer. Honnêtement, je ne suis plus sûr de ce que j’ai pensé sur le moment. Ce matin, avec le recul, je pense que se sont mêlées la crainte d’être pris pour un exhibitionniste, car après tout elle avait raison de réagir, et l’excitation, car finalement elle n’a rien dit. À ce moment-là, en tout cas, j’ai le réflexe de refermer vivement les pans de mon habit, et de chercher à détourner mes pensées de cette situation à la fois gênante et agréable. L’agent qui tient le tuyau en tirant dessus par à-coups m’en donne l’occasion. — Attendez, je vais vous donner du mou. L’expression m’est venue sans réfléchir et me fait pouffer, en repensant à l’image que j’ai pu donner à cette jeune femme l’instant d’avant. Il me semble que je n’étais pas vraiment à mon avantage, mais reconnaissez que la situation ne s’y prêtait guère. J’effectue une retraite stratégique dans mon terrain, autant pour donner un peu plus de tuyau que pour mieux refermer mon habit. Car, s’il y avait de l’indolence sur le trottoir, le fait ...
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