La gérante de la galerie d'art (2)
Datte: 24/06/2021,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... mets en position pour que mon décolleté soit bien visible. Ma main passe sur son avant-bras en parlant. Est-ce par accident ? Ou suis-je en train de l’allumer, pour être sûre de son attention et d’affirmer mon emprise sur lui ? Il reste très gentil avec moi et garde ses questions. Nous sirotons notre cocktail et il teste les eaux en me caressant la main. Je lui souris de façon un peu gênée mais ne retire pas la mienne. Puis sa main caresse mon genou sous la table Je bouge mon genou pour l’éloigner en lui souriant de la même façon mais je la sens à nouveau contre ma jambe. ° ° ° Sans quitter son sourire triste et crispé elle s’est lâchée. Mon dieu, c’est pire que ce que je pensais : ses affaires vont bien mais elle a dilapidé le patrimoine de son mari sur des placements foireux, croyant bien faire me dit-elle… mal conseillée, et le pognon de son mec a fondu comme neige au soleil. Et en plus, avant ça, elle a prêté de l’argent à ses enfants – ceux d’un premier mariage – évidemment sans en informer son mari, et ils n’ont pas redressé leur situation, ils ne peuvent pas le lui rendre. Maintenant, son mari a décidé de faire des gros travaux de rénovation dans leur grande maison familiale, et il lui demande de piocher dans leurs grosses économies… qu’ils n’ont plus. Elle tergiverse, essaie de gagner du temps, a demandé des devis, fait traîner en longueur, lui dit qu’elle n’a pas encore les devis, les lui cache… elle lui ment de plus en plus et se sent très mal. Ils se sont même ...
... disputés, il ne comprend pas pourquoi elle traîne tant des pieds. « Moi qui n’ai jamais rien caché à mon mari » me dit-elle, au bord des larmes, « moi qui ne lui mentais jamais, moi qui ai toujours été une femme honnête… » C’est une femme désespérée, au bord du gouffre, qui me confie sa détresse : si je m’attendais à ça ! « Pourquoi je vous raconte ça à vous » ajoute-t-elle, « que je ne connais pas, je ne sais pas… — Peut-être parce que je suis médecin » lui réponds-je, « et parce que j’ai l’habitude d’entendre les pires confidences, parce que je suis – et ai toujours été – empathique, et que les gens le sentent, et se confient à moi. Parce qu’étant tenu au secret dans ma vie professionnelle, comme vous le savez, vous me faites confiance… et vous avez raison… » C’est vrai qu’elle m’a bouleversé, son histoire est terrible. Elle me touche. Au sens propre comme au sens figuré d’ailleurs, parce qu’en me racontant son histoire, dans ce climat de proximité feutrée, elle caresse mon avant-bras, d’une façon qui semble distraite… mais est-ce vraiment innocent ? En attendant, pour avouer ce que je ressens en ce moment, même s’il y a une vive émotion, une empathie émue jusqu’à un attendrissement, je dois dire que ce contact a provoqué une réaction vive et incontrôlée : alors que mon érection s’était calmée, j’ai senti mon sexe se tendre et se durcir dans mon pantalon de cuir (qui me moule d’autant que je n’ai pas mis deslip !) Elle a la tête à demi-penchée vers moi, les yeux mi-clos, ses ...