Dans les griffes du démon
Datte: 26/06/2021,
Catégories:
fh,
bizarre,
fdomine,
chantage,
Oral
nopéné,
historique,
aventure,
fantastiqu,
... quarante ans, dans un château hongrois dont tu n’as jamais entendu parler. Ma mère était une très belle femme qui avait décidé de percer les secrets de la jeunesse éternelle. Elle s’appelait Élisabeth Báthory. Ah, tu viens de frémir : je vois que ce nom ne t’est pas inconnu…— Cette femme était un monstre. Elle a été jugée et condamnée à mort pour avoir enlevé, torturé et tué des centaines de jeunes filles innocentes.— Cela suffit ! La vie de ces pauvres souillons n’avait aucune espèce d’importance. Ma mère était sur le point de percer le secret le plus important de toute l’histoire de l’humanité, mais l’imbécillité des hommes l’en a empêchée.— On l’a juste empêchée de commettre d’autres crimes odieux.— Tais-toi donc ! Elle fut arrêtée en 1610, il y a à peine sept ans. Mais elle a pu auparavant organiser une dernière cérémonie au cours de laquelle le Baphomet fut invoqué. Et ce qu’elle avait recherché pendant tant d’années, elle me l’a légué. Je possède tout, Pharamond : la jeunesse éternelle, le pouvoir de soumettre qui je veux, quand je le veux. Et la seule condition à cela, c’est que je cause un maximum de souffrances autour de moi afin que le Baphomet puisse s’en repaître. Tu vois, ce n’est pas si difficile à comprendre…— Ah oui ? Tu jouis de la souffrance des innocents, et ce n’est pas si difficile à comprendre ?— Mon pauvre Pharamond… Le monde entier repose sur l’injustice et la souffrance des faibles. Tu t’es trop imprégné des valeurs chevaleresques, inventées par les ...
... moines afin de conserver leur pouvoir sur les puissants sans avoir à porter les armes. Mais dans la vie réelle, Pharamond, les méchants gagnent, et les gentils succombent… en priant Dieu bien fort de les accueillir dans son paradis qui n’existe pas. Ah-ah-ah !— Eh bien, ne m’en veux pas, mais je préfère un paradis qui n’existe pas à l’enfer sur lequel tu prétends vouloir régner.— Oh… Voyons, Pharamond… Tu ne diras plus cela très longtemps. D’autant plus que j’ai quelque chose de formidable à t’offrir. Hortense de Merville s’approcha du chevalier et commença à faire glisser doucement la pointe de ses ongles sur ses épaules, sur ses bras et sur son torse, tout en faisant mine d’ignorer ses frémissements. — Tu vois : je commence à peine à jouer avec toi, et tu as déjà du mal à te contrôler.— Arrière, démon !— Sais-tu à quel point tu ne peux rien contre moi ? Le jour où tu m’as attachée puis fouettée dans la chambre de ton père, te le rappelles-tu ?— Évidemment : cela fait partie de mes meilleurs souvenirs.— Tant mieux, Chevalier… Figure-toi que cela fait également partie des miens. Tu as voulu me punir ? Je veux que tu saches que ce jour-là, tu m’as fait jouir. Jouir comme jamais…— Tu es complètement folle !— Que non pas… Tu m’as fait découvrir un nouveau plaisir que je ne connaissais pas. Et je paie toujours mes dettes. C’est pourquoi j’ai décidé que je ne te tuerais pas. Tu deviendras mon esclave, et je te ferai découvrir également le plaisir qu’il y a à se soumettre totalement ...