Dans les griffes du démon
Datte: 26/06/2021,
Catégories:
fh,
bizarre,
fdomine,
chantage,
Oral
nopéné,
historique,
aventure,
fantastiqu,
... et à implorer pour revoir des coups.— Folle à lier… Écarte-toi, putain !— Allons… Je parle de te torturer, et tu bandes déjà comme un taureau simplement sous la caresse de mes ongles. Tu ne peux pas résister. Soumets-toi, Pharamond.— C’est mon corps qui réagit, mais mon âme est à Rose.— Ton âme est à moi ! Tu vois mes lèvres qui s’approchent si près des tiennes… Tu sens mon souffle… Tu sens la chaleur de mon corps près du tien… Soumets-toi, Pharamond, et tu auras tout cela. Regarde… Sens la douceur de mes mains qui caressent tes bourses… qui caressent ton sexe… Ton corps vibre… Tu en as envie… Envie d’être en moi… Envie de m’appartenir…— S’il vous plaît, Hortense…— Maîtresse !— Arrêtez, je vous en prie…— Je n’arrêterai pas tant que tu n’auras pas avoué le désir qui t’étreint.— Hort… Maîtresse…— Tu as envie de moi, n’est-ce pas ?— …— Dis-le, esclave !— J’ai… envie… de vous. Hortense de Merville cessa d’un coup ses caresses. — Bien… Tu vois, ça n’est pas si difficile. Mais tu ne me mérites pas encore.— Que voulez-vous ?— Que tu m’implores.— Je vous en supplie, Madame…— Maîtresse !— Je vous en supplie, Maîtresse, laissez-moi vous faire l’amour…— Oh non… Ce n’est pas cela que tu dois implorer, esclave. Avant de pouvoir me posséder – si l’on peut dire – tu dois m’implorer de recevoir… le fouet !— Quoi ? Que voulez-vous dire ?— Que je vais te rendre fou de désir, Pharamond. Fou au point que tu accepteras tout de ma part : les coups, les humiliations, les dégradations. Tu te ...
... parjureras, tu trahiras les tiens, tu renieras ton nom juste pour avoir le droit de ramper à mes pieds.— Jamais, tenta faiblement Pharamond une dernière fois. La diabolique comtesse saisit à nouveau le sexe de son prisonnier avec douceur. — Jamais, dis-tu… Pauvre défense : tu es déjà mon esclave ! Ne sois pas triste ; tu l’étais depuis toujours. La seule différence, aujourd’hui, c’est que tu viens d’en prendre conscience. Et Pharamond, les yeux perdus dans ceux de celle qui savait si bien le tourmenter, comprit qu’il était perdu. *************** Dix heures venaient de sonner à l’horloge du Louvre lorsque Concini surgit à pied dans la cour afin de rendre visite au roi. Il se vit immédiatement entouré d’hommes en armes, et le baron de Vitry lui signifia son arrestation. On raconte qu’alors Concini mit la main à la garde de son épée. On raconte qu’alors cinq coups de feu retentirent en même temps et qu’il mourut foudroyé. On raconte toujours beaucoup de choses, et parfois certaines de ces choses ne manquent pas de paraître suspectes. Concini, tirer son épée… La chose est incroyable. On l’imagine plutôt tremblant de peur, livide, implorant qu’on l’épargne. D’autant plus que nous savons, initiés que nous sommes, que son exécution était prévue. Mais gardons-nous de remettre en cause la version officielle et de prendre le risque d’entacher si peu que ce soit les débuts du règne de celui qu’on appellerait un jour (Pharamond ne s’y était pas trompé) Louis-le-Juste. À la même heure ...