Les démons de Noémie (6)
Datte: 27/06/2021,
Catégories:
Hétéro
VI Contact : première partie Noémie se réveilla en sursaut, la chatte encore en feu et humide. Elle avait rêvé toute cette scène, fort heureusement pour elle. Les menaces envers Jean-Jacques avaient fonctionné et elle n’avait pas recroisé Eric après avoir aidé José. Elle se redressa dans le siège de la Clio blanche. Olivier conduisait et lui avait mis une main sur le genou quand elle avait sursauté. — « Encore un cauchemar ? Ça t’arrive sans arrêt en ce moment... » — « Oui, je sais, mais c’est rien, ne t’inquiètes pas. », répondit-elle, très détendue. Elle sourit largement. Elle avait réussi à se défaire de l’emprise de Jean-Jacques et cette petite victoire, malgré tout ce qui lui arrivait, lui redonnait espoir. Elle pouvait et allait se battre pour retrouver le contrôle de ses désirs et de son corps. La voiture arriva dans le petit chemin de terre qui menait à la grande propriété d’André, l’oncle d’Olivier. Le couple devait y passer le week-end. Noémie détestait ce côté de la famille de son compagnon. Des chasseurs et agriculteurs, fermés et rustres, qui n’aimaient pas beaucoup la jeune asiatique à cause de ses origines. De plus, André vivait maintenant seul, sa femme, Adèle avec qui Noémie s’entendait, étant partie. Et il n’y avait plus, dans la famille, que ses deux fils, Paul et Norbert, qui venaient le voir de temps en temps. Mais comme tout bon chasseur, André avait également de nombreux amis dans le coin et organisait souvent des repas très arrosés. Cependant, la ...
... jeune philippine aimait le domaine familial et surtout le petit bois qui bordait le sentier. Elle y allait souvent seule, et, grâce à sa formidable mémoire, s’y promenait sans problème, en connaissant chaque recoin et chaque cabane de chasse. Cela faisait partie des rares plaisirs qu’elle avait ici. André était sur le pas de la porte de la grande bâtisse. Il y avait deux étages et sur la façade principale, deux fenêtres en bas et deux en haut. La grande porte d’entrée rouge donnait directement sur une cuisine qu’il fallait traverser pour accéder aux autres pièces et à l’escalier. Au milieu trônait une grande table en bois massif. Sur la droite, un évier et des étagères remplies d’épices et d’herbes. Près de la porte, le lave-vaisselle. A gauche, un petit placard jouxtait la grande gazinière et l’immense four en dessous. Vers l’autre porte en face, deux grands meubles de rangement de part et d’autre. Un fer à cheval surplombait la porte donnant sur le reste de la maison. Noémie portait une petite robe légère, de couleur vert pâle et des ballerines noires. En dessous, un soutien-gorge et une culotte de même couleur. Olivier avait un jean bleu délavé et un t-shirt blanc. André se dressait en haut des quelques marches qui menaient à la porte d’entrée avec un air blasé et hautain. Il portait un pantalon en velours marron, une chemise blanche et des bretelles noires. A ses pieds, des bottes de jardin vertes. C’était un homme gras et bedonnant de 54 ans. Il peignait ses cheveux ...