Adélaïde et Paolo
Datte: 01/07/2021,
Catégories:
fh,
fhh,
fhhh,
hbi,
jeunes,
copains,
jalousie,
dispute,
Voyeur / Exhib / Nudisme
théatre,
humour,
... comprends très bien ce que je veux dire. Adélaïde ne répond rien. WILLIAM — Eh bien, alors ? Adélaïde ne répond toujours rien. WILLIAM — Ah, bah, voilà, tu boudes ? ADÉLAÏDE — Non, je boude pas, je suis triste. WILLIAM — Triste ? ADÉLAÏDE — Oui, triste, parce que je le reverrai sans doute jamais. WILLIAM — Attends, ce mec t’a impressionnée à ce point-là ? ADÉLAÏDE — Pffff, tu peux même pas imaginer ! WILLIAM — D’accord… Je vois… Plus que tous les autres mecs avec qui t’as baisé une fois et que t’as jamais revus ? ADÉLAÏDE — Oh, là, là ! Infiniment plus. WILLIAM, avec un sourire — Plus que moi ? ADÉLAÏDE — Mais je te dis, c’est le mec de mes rêves ! C’est pas que sexuel, y a un truc en plus, je ne sais pas ce que c’est, mais y a un truc… Un silence, Adélaïde boit plusieurs gorgées de vodka. Elle semble de plus en plus effondrée. WILLIAM, amusé — Bon, allez, tiens, console-toi. J’ai quelque chose pour te remonter le moral. ADÉLAÏDE — Boaf, non merci. WILLIAM — Mais attends de voir ce que c’est, au moins ! William ressort le bout de papier de sa poche et le tend à Adélaïde. Celle-ci le lit, et semble soudain revivre. ADÉLAÏDE, agitée — Oh, William, je t’adore ! Merci ! Tu peux même pas imaginer ce que ça me fait plaisir ! Merci ! Elle se lève et l’embrasse puis le serre dans ses bras. WILLIAM — Eh, oh ! du calme ! Et puis, imagine : s’il nous voit, il va être jaloux… ADÉLAÏDE — Ah là là ! Merci William ! Tu me sauves ma soirée ! Tiens, allez, je t’invite au restau, ce soir, ...
... pour fêter ça. WILLIAM — Bon, ben, j’ai au moins gagné une bouffe dans l’affaire. Avec un grand sourire béat, Adélaïde se replonge dans la lecture du papier. Acte I, scène 3 Dimanche 18, 19h55 Le salon de Paolo, (Paolo, Adélaïde) Paolo et Adélaïde sont vautrés nus enlacés sur le canapé, et paraissent exténués d’un long moment d’amour. PAOLO — Oh, Adélaïde ! Jamais je n’ai vécu quelque chose d’aussi fort. Tu es vraiment une déesse ! ADÉLAÏDE — Et toi un dieu. Le dieu de l’amour et du sexe. Moi non plus je n’ai jamais ressenti quelque chose d’aussi géant. Je crois que je t’aime déjà ! PAOLO — Et je crois que je t’aime aussi. Il se relève et repasse son caleçon. Adélaïde s’assoit un peu plus convenablement sur le canapé, mais reste nue à se caresser nonchalamment les seins. Paolo va-et-vient dans la pièce autour d’elle, visiblement heureux. PAOLO — Alors, qu’est-ce qu’on fait ce soir ? Tu invites tes amis ? ADÉLAÏDE — Oui, tu verras, ils sont géniaux, tu vas bien t’entendre avec eux. PAOLO — Mouais. Je te préviens : faudra pas qu’il t’approche trop quand même. ADÉLAÏDE — William ? PAOLO — Oui, William… ADÉLAÏDE — C’est quoi, ça, c’est de la jalousie ? PAOLO — Je ne sais pas, peut-être. Tu m’as dit que tu m’aimais, non ? ADÉLAÏDE — Si. Mais c’est quoi le rapport ? PAOLO — À toi de voir ; c’est toi qui m’as dit qu’il vous arrivait d’être très proches, William et toi. ADÉLAÏDE — Ça nous est arrivé, disons, mais c’est du passé, ça. Maintenant il n’y a plus que toi qui compte. Paolo se ...