1. Adélaïde et Paolo


    Datte: 01/07/2021, Catégories: fh, fhh, fhhh, hbi, jeunes, copains, jalousie, dispute, Voyeur / Exhib / Nudisme théatre, humour,

    ... attends, tu te rends compte ? WILLIAM — Oui, mais je te signale que rien ne serait arrivé sans tes conneries à toi. Un silence. ADÉLAÏDE — Oui, tu as raison… Un silence. ADÉLAÏDE — Tu crois que j’ai encore une chance avec Paolo ? WILLIAM — Je sais pas. Tu verras bien. Un silence. WILLIAM — Mais à mon avis, oui, il tient encore à toi. ADÉLAÏDE — Si tu savais ce que j’aimerais que tu aies raison. Un silence. ADÉLAÏDE — Mais qu’est-ce que je dois lui dire ? WILLIAM — Oh, j’sais pas ! Démerde-toi, t’es assez grande ! Paolo entre, en peignoir. PAOLO, à Adélaïde, froidement — Bon, alors, qu’est-ce que tu veux ? ADÉLAÏDE — Parler. PAOLO, tout en se servant un verre — Je t’écoute. WILLIAM — Je crois que tu devrais arrêter de boire, Paolo. ADÉLAÏDE — Oui, il a raison, tu as assez bu.Elle se saisit du verre de Paolo. Écoute-moi, maintenant. Je suis désolée, Paolo. Je t’aime encore, tu sais. PAOLO — Ouais, d’accord, et en plus tu te fous de ma gueule ? ADÉLAÏDE — Non, je me fous pas de toi. PAOLO — La dernière fois qu’on s’est vus aussi, tu t’es bien foutue de ma gueule ! ADÉLAÏDE — Non, mais arrête, là c’est toi qui te fous de… WILLIAM, l’interrompant — Stop ! Allez vous engueuler ailleurs, et laissez moi dormir ! Paolo sort vers la cuisine, Adélaïde le suit. William ferme la porte derrière eux, et vient se recoucher sur le canapé. Il s’endort, tandis qu’on entend le ton monter dans la cuisine. Acte IV, scène 2 Jeudi 22, 03h45 Le salon de Paolo (William) William est couché sur le ...
    ... canapé, et dort paisiblement. La porte menant à la cuisine s’ouvre ; Paolo et Adélaïde entrent en prenant soin de faire le moins de bruit possible. ADÉLAÏDE, chuchotant — Bon, okay, à tout à l’heure. PAOLO, chuchotant — À tout à l’heure, mon amour. Et excuse-moi encore. Je te demande pardon. ADÉLAÏDE, chuchotant — Non, c’est moi qui te demande pardon. Je suis sincèrement désolée de tout le mal que je t’ai fait. Je t’aime. PAOLO, chuchotant — Je t’aime aussi. À tout à l’heure. Adélaïde traverse le salon à pas de loup et sort. Paolo contemple un instant William, qui tressaille légèrement dans son sommeil. PAOLO, chuchotant — Il doit être en train de rêver… Merci William, c’est grâce à toi, si on a pu se réconcilier. Un silence. Paolo s’approche du canapé. PAOLO, chuchotant — William ! … William ! … Viens, je vais te préparer mon lit, tu seras mieux. … William ! WILLIAM, toujours endormi — Non, Adélaïde, laisse-moi, j’ai pas envie. PAOLO, tout fort — J’hallucine !!! WILLIAM, émergeant brutalement — Euh… que… euh… excuse-moi… Je crois que j’étais en train de rêver… Paolo éclate de rire devant l’air déconfit de William. WILLIAM — Alors ? Comment ça s’est passé ? Tu l’as foutue à la porte ? PAOLO, souriant — Non. WILLIAM — Comment ça, non ? PAOLO — Disons qu’on s’est réconciliés. Un silence. WILLIAM — Eh ben, ça valait bien tout ce bordel… Et elle est repartie ? PAOLO — Oui. WILLIAM, incrédule — Mais vous vous êtes vraiment réconciliés ? PAOLO, haussant les épaules avec un sourire ...
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