Adélaïde et Paolo
Datte: 01/07/2021,
Catégories:
fh,
fhh,
fhhh,
hbi,
jeunes,
copains,
jalousie,
dispute,
Voyeur / Exhib / Nudisme
théatre,
humour,
... carrément increvable ! Un silence. Il bâille encore, puis s’allonge en chien de fusil sur le canapé, et ne tarde pas à s’endormir. On entend toujours gémir dans la pièce voisine. Soudain quelqu’un frappe à la porte d’entrée. William sursaute. WILLIAM — Qu’est-ce qu’il y a ? Un silence – relatif, on entend toujours gémir dans la chambre. WILLIAM — J’ai dû faire un cauchemar. De nouveau, on frappe. WILLIAM — Non, j’ai pas rêvé. La voix d’ADÉLAÏDE, derrière la porte d’entrée — Paolo ? WILLIAM, à voix basse — Ouh là ! C’est Adélaïde ! La voix d’ADÉLAÏDE — Ouvre, Paolo, je sais que tu es là ! WILLIAM, à voix basse — Euh… c’est-à-dire que… il est occupé, là… À voix haute — Oui ? La voix d’ADÉLAÏDE — William, c’est toi ? Ouvre-moi ! WILLIAM — Ouais, ouais, j’arrive ! William bondit jusqu’à la porte de la chambre et l’ouvre. WILLIAM — Paolo ! C’est Adélaïde, je fais quoi, j’ouvre ? La voix de PAOLO, au milieu des hurlements des filles — Dis-lui d’aller se faire foutre ! WILLIAM — Oh merde ! Non, je vais lui ouvrir, fermez-la, et magne-toi d’être présentable. William va ouvrir à Adélaïde. Celle-ci entre. Elle dévisage William longuement des pieds à la tête. ADÉLAÏDE — Eh ben c’est comme ça que tu accueilles les gens, toi ? William, réalisant soudain qu’il est nu, tente de cacher son sexe derrière ses mains. ADÉLAÏDE — Laisse tomber, je t’ai déjà vu… Il est là, Paolo ? WILLIAM — Euh, oui. Il se reposait, je viens de lui dire que t’étais là, il arrive. ADÉLAÏDE — Il se reposait ? ...
... WILLIAM — Oui. ADÉLAÏDE — Et toi ? Qu’est-ce que tu fous là ? Et à poil, en plus ? WILLIAM — Je dormais, là, sur le canapé. Il faisait un peu chaud, c’est tout. ADÉLAÏDE — ?! La porte de la chambre s’ouvre, Paolo entre, nu, en sueur et le sexe droit comme un i. WILLIAM, à part — Eh ben, heureusement que je lui ai demandé d’être présentable… ADÉLAÏDE — Oh, putain, j’hallucine ! PAOLO, cynique — Oui, moi aussi, je suis content de te voir. ADÉLAÏDE — Bon, ça y est, t’es calmé, tu t’es vengé ? PAOLO — Eh, je te signale que je fais ce que je veux de ma bite, okay ? ADÉLAÏDE — Bon, on peut discuter un peu, là ? PAOLO — Cinq minutes, je vais me laver. Paolo sort, en direction de la salle de bains. Adélaïde s’assoit sur le canapé, à côté de William. ADÉLAÏDE — J’hallucine, vous êtes vraiment deux énormes salauds ! WILLIAM — Oh du calme, ma belle ! T’as pas de leçon à nous donner, je crois ! La porte de la chambre s’ouvre de nouveau. Katarina, Tatiana, Eva et Magdalena entrent, à la queue-leu-leu, et se dirigent vers la porte d’entrée. Adélaïde rougit de colère à mesure que les filles passent devant elle. William se marre. KATARINA — Euh, excusez-nous, on ne fait que passer. EVA — Oui, on était justement sur le départ. MAGDALENA — Merci de votre hospitalité et bonne soirée. TATIANA — Et bien des choses à tous. Elles sortent. ADÉLAÏDE, explosant — Aaaaahhh !!! L’enculé ! J’en reviens pas !!! Quelle ordure !!! WILLIAM — Oh, la ferme ! J’ai mal à la tête, tais-toi ! ADÉLAÏDE — Non, mais ...