1. Adélaïde et Paolo


    Datte: 01/07/2021, Catégories: fh, fhh, fhhh, hbi, jeunes, copains, jalousie, dispute, Voyeur / Exhib / Nudisme théatre, humour,

    ... Ce que vous voulez, mais sans moi. Je repars. Dans deux minutes, vous serez tranquilles. LUCINDA — Tu as vu ton ex, alors ? ADÉLAÏDE — Pas mon ex. Mon chéri. ANSELME — Eh ben, ça valait bien le coup de nous faire chier comme ça… LUCINDA — Ça y est, vous vous adressez de nouveau la parole ? ADÉLAÏDE — Oui, tout est arrangé. C’est génial ! LUCINDA — Bon, eh ben, je suis bien contente que tout aille mieux. Allez, merci d’être passée, bonne soirée ! ADÉLAÏDE — Non, mais tu vas quand même pas me virer de chez moi ? Deux secondes… Elle ramasse encore deux ou trois affaires, puis s’éloigne vers la porte d’entrée. LUCINDA — Allez, à bientôt ! ADÉLAÏDE — J’hallucine ! Bon allez, à plus. ANSELME — Salut. ADÉLAÏDE, rigolant — Bonne bourre ! Elle sort. Lucinda ferme la porte derrière elle, puis revient s’agenouiller devant Anselme. Acte IV, scène 4 Jeudi 22, 04h20 La chambre de Paolo (Paolo, William) William a passé un peignoir. Les deux jeunes hommes achèvent de changer les couvertures du lit. PAOLO — Voilà, tu seras quand même mieux ici. WILLIAM — Oui. Merci. Il s’allonge sur le lit, et ferme déjà les yeux. PAOLO — Eh ben dis donc, t’es crevé comme ça ? WILLIAM — Oui, j’ai un gros coup de barre, là. Je crois que je vais dormir. PAOLO — Bonne nuit, alors. Dors bien. WILLIAM — Merci. Bonne nuit aussi. William bâille, puis ferme de nouveau les yeux. PAOLO — Oui, moi aussi je suis un peu crevé, en fait. Je crois que je vais aller dormir aussi… Un silence. PAOLO, innocemment — Ça ne te ...
    ... dérange pas si je dors avec toi ? WILLIAM, souriant — Tu t’arrêtes jamais, toi… PAOLO, ingénu — Bah, quoi, j’ai rien dit de mal… WILLIAM — Je devine tes pensées ! PAOLO, faussement renfrogné — Euh, mais non, pas du tout… C’est juste que c’est le seul lit de la maison. WILLIAM — Bah, de toute façon, rien ne t’empêche de dormir là… PAOLO — C’est pour me faire pardonner tout ce que je t’ai fait subir. WILLIAM — Mais non, y a rien à pardonner. PAOLO — Mais si, je t’assure ! Attends je vais t’expliquer… Il se glisse sous les draps, à côté de William, qui se marre à moitié. WILLIAM — Bon, allez, bonne nuit, Paolo ! PAOLO — Non, mais attends, deux secondes… WILLIAM — Deux secondes, pas plus. PAOLO — Tiens, tu sens là ? WILLIAM — Non, quoi ? PAOLO — Attends… tiens… WILLIAM — Hmmmmm ! PAOLO — Alors ? WILLIAM — Alors… hmmmm… alors, on avait dit que… hmmm… qu’on dormait ! PAOLO — Boh, deux ou trois petites caresses avant de dormir, ça ne fait pas de mal. Paolo continue quelques instants ses caresses, puis disparaît entièrement sous les couvertures, qu’on voit quelques secondes bouger en tous sens. WILLIAM — Mais… attends… qu’est-ce que tu… hmmmm !!! La voix de PAOLO, de sous les couvertures — Tu vois, tu vas bien attendre deux ou trois minutes avant de t’endormir. WILLIAM — Hmmm ! Tout ce que tu voudras, mais continue ! PAOLO — À ce point-là ? Mais c’est un compliment, ça… La porte de la chambre s’ouvre soudain. William, s’en apercevant, sursaute et rabat sur lui un morceau de drap. ...