Adélaïde et Paolo
Datte: 01/07/2021,
Catégories:
fh,
fhh,
fhhh,
hbi,
jeunes,
copains,
jalousie,
dispute,
Voyeur / Exhib / Nudisme
théatre,
humour,
... LUCINDA — Ben il est vraiment con ! ANSELME — Oh, ça va ! Il devait surtout être méga inquiet et hyper stressé. LUCINDA — Et du coup ? ANSELME — Ben du coup il a pas le numéro d’Adélaïde. LUCINDA — Aïe ! Et elle, elle doit se demander où il est… Et c’est ça que tu voulais me demander ? ANSELME — Oui mais il appelait d’une cabine sans rien pour noter. LUCINDA — Mouais. Bon, ben je vais l’appeler, alors… ANSELME — Oui, je veux bien. LUCINDA — Mais comment vous auriez fait si j’avais pas été là ? ANSELME — Il voulait que j’aille chez lui, et que je prenne son portable, pour appeler Adélaïde. LUCINDA — Rien que ça ? Eh ben ça va quand même être plus simple si je l’appelle. ANSELME — Fais gaffe, elle risque d’être un peu énervée, ils avaient rendez-vous à neuf heures ce soir… Lucinda jette un coup d’oeil au réveil qui indique 00h05. LUCINDA — Cool ! Et je lui dis quoi, exactement ? ANSELME — Je sais pas. Improvise… Tu trouveras bien un truc de nana à lui dire… LUCINDA — Génial ! Elle prend son téléphone, et appelle. Un silence. LUCINDA — Merde, c’est le répondeur ! Je fais quoi, je laisse un message ? ANSELME — Oui, il faut la prévenir, de toute façon. LUCINDA — Adélaïde, c’est Lucinda. Tu me rappelles dès que tu peux ? À plus. Elle raccroche. LUCINDA — Bon, voilà. Y a plus qu’à attendre qu’elle rappelle. Anselme la regarde curieusement. ANSELME — Euh… c’est tout ? Tu lui racontes pas ? LUCINDA — Bah, on verra quand elle rappellera. Inutile de l’inquiéter. En plus, si ça se ...
... trouve, elle dort. ANSELME — Bon… Un silence. Ils s’embrassent. Lucinda fouille dans la table de nuit et en sort une boîte de préservatifs ; elle en en prend un, qu’elle ouvre avec les dents d’un geste adroit et précis. ANSELME — Encore ? LUCINDA — Bah, il en reste plus que deux, on va les finir… Acte II, scène 2 Mardi 20, 23h25 Le salon de William (William) La pièce n’est éclairée que par la télé, qui diffuse un film d’action bruyant. William est assis sur son canapé, et regarde l’écran avec intérêt. WILLIAM — Oui ! Vas-y, tire ! Mais tire, bon sang ! LA TÉLÉ — Bang ! Bang ! WILLIAM — Ouiiii ! Bien ! Tu l’as mérité, salaud ! Des coups sourds portés sur l’un des murs attenants résonnent dans la pièce. WILLIAM, fort — Oooh ! Oui, oui, ça va, je baisse ! Il attrape la télécommande et baisse quelque peu le son de la télé. WILLIAM, à voix plus basse — Mais estimez-vous heureux, ça aurait pu être un film de cul. Il regarde encore un peu, puis des coups sourds retentissent, dans la porte d’entrée, cette fois. WILLIAM — Oh, non, là, elle fait chier ! Je vais lui dire ma façon de penser. Il se lève, allume la lumière, se dirige vers la porte et commence à l’ouvrir en hurlant. WILLIAM — Là, vous m’énervez vraiment, madame Duflanc. J’ai déjà baissé et… Il achève d’ouvrir la porte. WILLIAM — Oh ! Pardon… Entre, Adélaïde. Adélaïde entre, William ferme la porte. Ils se font une bise. ADÉLAÏDE — Je te dérange pas trop ? WILLIAM — Non, non, pas du tout. Je matais un film. Assieds-toi. C’est ...