Adélaïde et Paolo
Datte: 01/07/2021,
Catégories:
fh,
fhh,
fhhh,
hbi,
jeunes,
copains,
jalousie,
dispute,
Voyeur / Exhib / Nudisme
théatre,
humour,
... presque fini, je regarde la fin, et… ADÉLAÏDE, l’interrompant — Non. WILLIAM — Non ? Comment ça, non ? Elle éteint la télévision. WILLIAM — Eh ben ? ADÉLAÏDE — Il m’a posé un lapin. WILLIAM — Qui ça ? ADÉLAÏDE — Le curé ! WILLIAM — … ? ADÉLAÏDE — Ben qui ça, à ton avis ? Paolo, évidemment ! WILLIAM — Eh ! Oh ! Du calme ! ADÉLAÏDE, à cran — Non, pas du calme ! Ce salaud m’a mis un vent ! Il est pas venu à notre rendez-vous. Je savais bien qu’il se foutait de moi, c’était trop beau pour être vrai ! WILLIAM — Eh, relax ! Attends, assieds-toi, et recommence depuis le début. Ils se laissent tomber tous les deux dans le canapé. ADÉLAÏDE — On devait se retrouver à neuf heures, ce soir, pour dîner ensemble au restau, il est jamais venu, et il m’a jamais appelée. J’ai essayé de lui téléphoner plein de fois, chez lui et sur son portable, et pas de réponse. Je suis même passée à son appart et y avait personne. Un vent, je te dis ! J’ai fait une belle connerie en m’amourachant de lui ! WILLIAM — Attends, attends, t’énerve pas, il a peut-être juste eu un empêchement. ADÉLAÏDE — Mais il m’aurait prévenue ! Je te dis, il s’est foutu de moi depuis le début. Il avait juste envie de tirer quelques coups, c’est clair. WILLIAM — Tu crois ? Attends un peu, ça fait que deux heures, il est peut-être retenu quelque part. ADÉLAÏDE — C’est ça… certainement… William sort d’un placard deux tasses. WILLIAM — Tiens, je vais te préparer un peu de thé, tu vas te détendre un peu, et réfléchir cinq minutes. ...
... ADÉLAÏDE — Sers-moi plutôt une vodka ! William la regarde curieusement, mais s’exécute. ADÉLAÏDE — Crois-moi, y a pas à réfléchir. Quand je pense que j’ai dit non à Glenn, qui me proposait de passer la soirée d’hier avec lui. Que je lui ai dit que j’étais amoureuse d’un mec génial qui m’aimait aussi… William remplit deux verres d’un mélange d’alcool et d’orangeade. Il reste debout en face d’Adélaïde ; il a l’air de réfléchir. Adélaïde allume une cigarette. WILLIAM — Et alors ? Tu comptes faire quoi ? ADÉLAÏDE — Rattraper le temps que j’ai perdu. WILLIAM — Tu ne lui laisses aucune chance ? ADÉLAÏDE — Je te dis, il avait qu’à m’appeler. WILLIAM — T’as pas essayé d’appeler son pote Anselme ? ADÉLAÏDE — Non, c’est pas à moi d’appeler. Un silence. ADÉLAÏDE — Et puis j’ai pas son numéro. WILLIAM — Ha ! ADÉLAÏDE — Quoi, ha ? WILLIAM — Non, rien. Moi non plus, je l’ai pas, mais Lucinda doit l’avoir ; elle a l’air d’avoir bien sympathisé avec lui, dimanche soir. ADÉLAÏDE — Je l’emmerde, Lucinda ! WILLIAM — Pourquoi ? Qu’est-ce qu’elle t’a fait ? ADÉLAÏDE — Attends, t’as pas vu ? J’ai l’impression qu’elle essayait de bien sympathiser avec Paolo aussi, dimanche soir… WILLIAM — Tu vois ? T’es encore jalouse. ADÉLAÏDE — Boh, pfff ! Un silence. WILLIAM — Oui, elle est bien sympathique, cette Lucinda… ADÉLAÏDE — Comment ça ? WILLIAM — Ben, disons que j’ai bien sympathisé avec elle avant d’arriver chez Paolo, dimanche soir. ADÉLAÏDE — Hein ? J’hallucine ! WILLIAM — Oh, rien de bien poussé non ...