Divagations sur l'oreiller
Datte: 02/07/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
frousses,
grossexe,
amour,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
miroir,
noculotte,
BDSM / Fétichisme
Oral
pénétratio,
jeu,
aventure,
fantastiqu,
merveilleu,
... puisque c’est précisément l’instant que quelqu’un a choisi pour venir tambouriner à ma porte comme un forcené. Qui cela peut-il bien être, surtout à deux heures du matin ? En tout cas, à en juger par les coups qui ne cessent de redoubler, il ne s’agit pas d’une erreur et l’affaire semble grave. Je me lève, j’enfile un peignoir et là, première surprise : mon épouse, dont le sommeil est habituellement si léger, continue de pioncer allégrement malgré le raffut ambiant. Moi, par contre… Pour faire court, j’ai affaire à un double moi. L’un des deux a quasiment soixante ans et est en train d’en écraser sévère dans le paddock, tandis que l’autre dont je perçois le reflet dans le miroir me ressemble trait pour trait lorsque j’avais environ vingt ans. Ben voyons ! Une seule explication s’impose, je suis bel et bien, comme le disait Morphée, en train de rêver… Seulement, là tout de suite, l’urgence est ailleurs vu qu’à ce train, celui qui cogne à ma porte va bien finir par me la défoncer… Même si tout me laisse à penser que je suis le seul à l’entendre. Alors là, si je m’attendais à ça ! Mon tambourineur est en fait une tambourineuse, et pas n’importe laquelle ! Non, le plus simplement du monde, je me retrouve face à face avec la Malika de ma jeunesse, c’est-à-dire à des années-lumière de l’espèce de vieux tableau défraîchi de cet après-midi. Elle paraît affolée. — Ma mère vient de tomber dans l’escalier ! Viens vite, s’il te plaît ! Le temps d’enfiler un froc et une veste, me voilà ...
... dehors. Et malgré l’incongruité de la situation, je ne peux m’empêcher de sourire, dans la mesure où ma Triumph est là, dans la cour ! Or, dans le vrai monde, à cet âge-là, eh ben… La plupart du temps, je roulais à pied, tout simplement ! De toute façon, depuis que j’ai ouvert ma porte à Malika, j’ai cette étrange sensation que l’on a quelquefois lorsque l’on rêve, mais où l’on a parfaitement conscience d’être au pays des songes. Dans ces cas-là et pour bien que le moment soit vraiment agréable, la perspective d’une saleté de réveil qui sonne est la seule crainte… Et puis, entre nous, si nous étions dans le vrai monde, elle aurait probablement appelé les secours comme n’importe qui d’autre l’aurait fait à sa place… Et d’ailleurs, pourquoi suis-je en train de me rendre chez elle puisqu’après tout, rien ne m’empêche également de le faire, moi ? Bon, en attendant, je me poserai des questions plus tard, puisque nous voici en bas de l’immeuble des parents de Malika. La situation ne me semble pas vraiment grave même si sa daronne a dû effectivement rater une marche puisque c’est les quatre fers en l’air et en bas de l’escadrin que nous la retrouvons. Non, en fait, la véritable cause de tout ce merdier vient que la môman de Malika doit allégrement taquiner le quintal tandis que son mari, lui, est joyeusement taillé dans la masse d’un rayon de vélo. Je l’examine à mon humble niveau et, quelques minutes plus tard, notre apprentie cascadeuse est de nouveau sur pied… Quoique quelque chose ...