1. Les menottes


    Datte: 10/11/2017, Catégories: ffh, cadeau, fsoumise, hsoumis, noculotte, Masturbation préservati, fdanus, attache, yeuxbandés, couple+f,

    Tout a commencé un quatorze février. Tout un symbole. Une collègue institutrice et son mari cadre supérieur m’avaient invitée à un petit souper. Il y avait deux autres couples d’amis et moi, la célibataire de la bande. Tous dans la quarantaine, le bel âge. Saint Valentin et mode obligent, après l’apéro, il y a eu les premiers échanges. Pas d’échanges physiques, non, faut pas rêver, simplement des échanges de petits cadeaux. Idée originale, avant de venir nous avions tiré au sort quel homme allait offrir un cadeau à quelle femme et vice-versa. Faute de sel dans le rôti et les pommes de terre à l’eau, il fallait bien pimenter la soirée. Des petits cadeaux coquins un soir de Saint-Valentin, rien de tel. Mais, bourgeoisie crispée oblige, personne n’avait osé faire fort. Tel monsieur offrait un string Mickey à telle madame et telle madame offrait un boxer avec dessins coquins à tel monsieur. Il y a eu aussi les classiques dés du kamasoutra, histoire d’amener la dernière blague du cul. Classique mais bonne. Tout le monde a fait semblant de rire. Seul mon cadeau a fait de l’effet. J’avais tiré au sort le maître de maison et j’ai su tout de suite quoi lui offrir. Mon hôte a eu l’air bien gêné en découvrant mon présent. Il a soupesé le paquet, a sorti une feinte du genre "c’est lourd, ce n’est pas de la dentelle" puis a rougi. Je n’avais, en effet, pas fait dans la dentelle. Sous le papier rouge vif gisait une paire de menottes en acier. Première qualité, du solide. Mon récipiendaire ...
    ... a montré son cadeau à l’assemblée avec un air embarrassé. Moi la sage institutrice qui lui offrait un objet équivoque ? De quoi semer le trouble dans les esprits et les pantalons les plus conventionnels. Il y a eu quelques rires forcés. Quelques regards interrogateurs auxquels je n’ai pas répondu et la maîtresse de maison a enchaîné sur le cadeau suivant. Un calendrier des pompiers. Pas mal les mecs, beaux muscles. On ne voyait même pas leur sexe… Mais la soirée a continué son cours comme si de rien n’était. Les discussions ont repris le chemin de la météo, du travail, d’une blague, du jour le jour. Pas de jeux avec Mickey, pas de strip-tease de notre hôtesse, pas de débordements sexuels. On était loin de la beuverie et encore plus loin de la partouze. À vingt-trois heures, tout le monde rentrait chez soi la bite sous le bras. Mais y avait-il vraiment des bites à se mettre sous le bras ? Le sujet des menottes n’est revenu que quelques semaines plus tard. Un soir, presque à l’improviste, je suis retournée voir mes amis. J’ai retrouvé mon hôte seul. Pas de chance, son épouse était retenue à une visite des parents et elle n’allait pas tarder. Je me suis assise et j’ai dit que j’allais attendre. Gentleman, mon hôte m’a offert de prendre un apéritif. À peine mon kir servi, j’ai relancé mon cher ami sur notre Saint-Valentin bien sage. Son œil s’est mis à luire. Avec mille et une précautions d’usage il m’a demandé : — Et les menottes ? J’ai pas compris. C’était pour toi ou pour moi ...
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