Échange de bons procédés
Datte: 03/07/2021,
Catégories:
2couples,
couple,
extracon,
Oral
69,
extraconj,
Quarante-cinq ans. Bel âge… Claire, ma blonde épouse, est mon aînée de deux années ou presque, et nos trois enfants, deux garçons jumeaux de vingt-trois ans et une fille de vingt terminent leurs études du côté de Paris. Jacques et Jean, brillants Normaliens, exercent le professorat tout en terminant un cycle de recherche à La Sorbonne, l’un en lettres classiques et l’autre en sociologie. J’ai appris par des amis qu’ils vivaient de plus une vie assez dissolue, profitant de leur ressemblance et de leur gémellité pour séduire plus d’une naïve. Mais ça, c’est une autre histoire. Anna, elle, a choisi des études scientifiques, et après une prépa a intégré Centrale, pas moins, aussi sage que ses frères sont dévergondés. Après cette rentrée et l’installation de notre fille dans son internat parisien, nous nous sommes retrouvés seuls avec notre chat, un peu comme lorsque, jeunes mariés, nous nous installions à Reims. Cela nous fit tout drôle de rejoindre l’appartement vide et les premiers soirs, même s’ils étaient occupés par ses préparations de cours à l’école de santé pour Claire, et moi par mes projets d’architecture. Nos voisins de palier, dans notre grande maison du boulevard de la Victoire, ont emménagé il y a quelques mois suite à un changement dans la société de Pierre, cadre commercial. Sa jeune femme, Manon, la trentaine comme lui, est bibliothécaire depuis la rentrée dans l’école où exerce Claire ; elle est mignonne comme tout avec ses cheveux courts à la garçonne, et sa ...
... grande silhouette mince d’adolescente a si bien retenu mon regard que ma femme au début y a trouvé un petit ombrage. — Cesse de la dévorer des yeux, m’a-t-elle dit. Mais je suis sage, et si nous avons donné quelques coups de canif dans le contrat par le passé – moi avec de jeunes stagiaires, garçons et filles, Claire avec un de ses collègues – un voile de pudeur est passé entre nous suite à ces écarts. Si le ronron du quotidien nous berce ainsi, la situation semble nous convenir, aussi bien à ma chère Claire qu’à moi. Moins prude que moi, elle prend souvent l’initiative de nos ébats et aime démarrer la journée par une sensuelle chevauchée. Elle en a pris l’habitude et remplace mon réveille-matin par une pipe matinale qui se prolonge parfois par une position qu’Andromaque lui envierait. Elle m’appelle alors « mon Hector » et me rappelle de temps à autre que cette petite satisfaction de l’aube empêche les tentations grivoises de la journée. J’aime me laisser faire, mais je pousse la délicatesse jusqu’à patienter jusqu’à son plaisir, question de savoir-vivre. Je ne pense pas qu’elle simule, ou alors elle est une fieffée comédienne ; quant à moi, sauf dans le cas d’une pipe aboutie qui ne laisse rien cacher, il m’arrive de retenir mes liqueurs et d’arrêter avant l’explosion, lui ayant laissé entendre que nous orgasmes étaient synchrones. Tantra oblige. Cette retenue rend encore meilleure l’étreinte suivante, le soir quand je rejoins Claire sous les draps et que je l’honore dans son ...