Échange de bons procédés
Datte: 03/07/2021,
Catégories:
2couples,
couple,
extracon,
Oral
69,
extraconj,
... surtout sur de la commande publique ou des grand comptes, j’élude vite. La tournée faite, je me retrouvai face à Manon. Claire me dit : — Je crois que ma collègue a une faveur à te demander. Manon rougit, rosit plutôt, ce qui me mit aussi dans l’embarras. Je ne dis rien, mais d’un geste de la main appuyé d’un regard je lui fis comprendre que j’attendais sa demande. — Pas maintenant. Pas ici. Je vous en parlerai plus tard, dit-elle.— Alors, quand vous voudrez, lui répondis-je. Nous sommes rentrés vers minuit, à pied, sans reparler de cette conversation. Arrivés à notre palier, Manon nous proposa de prendre un dernier verre chez elle. Pierre rentrerait le lendemain soir, il était en tournée dans le Nord. Une petite liqueur nous convint, et Manon se décida à commencer : — Vous savez que nous sommes installés ici depuis six mois, et mariés depuis presque dix ans. Nous n’avons pas d’enfants ; Pierre et moi essayons depuis notre mariage d’en avoir, en vain. Nous avons consulté : il s’avère que le problème est plutôt dans un manque de compatibilité. Les traitements n’y ont rien fait. Une solution serait l’insémination artificielle ; cela ne nous convient pas, nous souhaitons connaître le donneur. Voilà, j’en ai déjà parlé un peu à Claire, et Pierre est au courant de ma démarche. Je souhaite vous demander de nous aider à être parents.— Vous aider à être parents ? Mais comment ? répondis-je. Claire me regarda dans les yeux : — Je ne pense pas que tu as oublié comment se fait un ...
... enfant. Les tiens, il me semble, ne sont pas l’œuvre du Saint-Esprit.— Vous comprenez ? me demanda Manon en me regardant fixement dans les yeux.— Euh non, pas complètement. Manon, vous souhaitez un donneur pour une insémination, donc moi, ou – comment dire – que je le fasse avec vous ?— Oui, que vous fassiez le papa, pas le biochimiste. Je regardai tour à tour Claire puis Manon. Les idées se bousculaient dans ma tête. — Je crois que je dois réfléchir un peu, vous voulez bien ? La soirée se finit ainsi chez Manon. L’au-revoir fut tendre mais bref : je la pris dans mes bras un petit instant, suffisamment pour apprécier son corps svelte. Elle est presque de ma taille, doit rejoindre mon mètre quatre-vingts si elle porte des talons. Je sentis le doux parfum de son cou, effleurai sa nuque de mes lèvres. Claire nous rejoignit, nous entourant amicalement de ses bras. On en resta là. Je rejoignis mes pénates avec Claire, sans un mot. La nuit fut silencieuse, je m’endormis sur le dos. Je fus réveillé plusieurs fois par Claire qui avait pris, comme nous avons l’habitude de la dire « les affaires en main ». Je ne bougeai pas, me laissai faire comme chaque fois, savourant pleinement les caresses de ma femme, ses mains, sa bouche, ses intérieurs humides de son plaisir. Mon sexe restait dressé, dur, vigoureux, et Claire avait l’art de pousser loin ses caresses puis de les arrêter juste avant l’explosion du plaisir. Après la bouche ou le ventre, ses mains prirent doucement le relais pour calmer ...