1. Échange de bons procédés


    Datte: 03/07/2021, Catégories: 2couples, couple, extracon, Oral 69, extraconj,

    ... premier sommeil (feint ou non) ou qu’elle me surprend dans un langoureux partage de caresses. La baiser quand elle est ensommeillée est une des nos découvertes. D’abord réticente, elle en fit sa gâterie de femme enceinte. Très fatigable dans cette période mais désireuse de me satisfaire, elle m’offrait son dos. Je l’enlaçais et la pénétrais par derrière, et souvent elle s’endormait tandis que trouvais mon plaisir au bout d’un long moment de caresses prolongées. Ce qui ne m’a pas empêché de courir quelques aventures, particulièrement quand les enfants étaient petits. J’étais insatiable et Claire peu disponible ; je vous le raconterai une autre fois. Claire s’est vengée plus tard, et notre couple s’est soudé plus fort après ces épreuves pour arriver à notre petit train-train quotidien. Donc nos nouveaux voisins. Pierre, je le croise rarement ; il est souvent en déplacement au siège parisien de sa boîte. Manon, je la vois parfois entre deux portes : elle a pris l’habitude de se rendre à l’école avec Claire ; elles font ensemble le chemin et s’attendent chez l’une ou l’autre s’il le faut. En quelques mois, une petite complicité s’est établie, d’autant plus facile que les deux femmes n’ont pas de rapports hiérarchiques. Pour ma part, je suis assez libre de mon temps. Le cabinet est au rez-de-chaussée de notre immeuble, et c’est ainsi lentement que j’ai pris l’habitude de m’offrir un peu de temps avec Manon quand Claire tardait un peu, pour lui offrir un café ou simplement ...
    ... bavarder. Claire n’en était pas dupe ; cela la faisait rire et elle ne manquait pas de me faire remarquer qu’un désir secret se voyait dans ces cas-là comme le nez au milieu de la figure : — Cesse de faire des yeux ronds et de sortir ta langue, ça se voit trop… Oui, un désir secret. Juste un secret désir. Pas très secret, finalement. Puis il y eut la fête de Noël à l’école. Claire m’en avait parlé comme à chaque fois. Je n’y avais jamais mis les pieds, redoutant ces réunions de collègues étrangers à mon activité et à qui je n’aurais rien à dire. J’y suis donc allé. Un peu en retard, bien sûr, mais pas suffisamment pour ne pas me faire remarquer. — Tiens, je vous présente le prince charmant qu’on ne voit jamais, sonna l’accueil de la directrice. Je dus faire le tour de tous les collègues que Claire me présenta, des gens charmants. Champagne, petits fours. On arriva au personnel de la bibliothèque. — Je ne te présente pas Manon ; je crois que vous vous êtes déjà croisés. Manon avait une petite étincelle dans les yeux. Le champagne, sans doute. Si, école oblige, les collègues de Claire se tutoyaient, j’avais – comme Manon avec moi – gardé un vouvoiement de rigueur. La soirée se poursuivit ainsi. Je redoutais que les gens me parlent de mon activité : il se trouve toujours des quidams désirant faire travailler un ami d’amis architecte – et de préférence gratuitement – sur leur projet personnel : aménagement d’appartement, percement d’une fenêtre ; de la broutille. Comme je travaille ...
«1234...8»