Les Mini-Trucs en vadrouille - Histoires de Sexe

Les Mini-Trucs en vadrouille

... terre qui menait à l’auberge, et s’arrêta dans un nuage de poussière devant l’entrée du bâtiment de pierre. Les filles descendirent en toute hâte de la voiture, laissant là leurs affaires pour se précipiter dans le hall d’accueil. Un peu étonné par leur vitesse d’exécution, François se décida en maugréant à les attendre. Il ne pouvait décemment pas planter leurs affaires au beau milieu de l’entrée et s’enfuir comme un malpropre. Environ vingt minutes plus tard, les deux jolies brunes sortirent dépitées de l’hôtel : — Plus rien de rien… soupira Christine.— Fais ch… jura Justine en écho à sa frustration. Mais c’est ta faute tout ça aussi ! cria-elle en pointant un doigt accusateur. La dispute menaçait de repartir de plus belle, aussi François coupa court à toutes les hostilités en klaxonnant : — Ça suffit les filles, vous allez pas vous engueuler tout le temps non ? Vous êtes en vacances. Vous avez pas une tente ? Vous irez camper dans les bois c’est pas si grave. Se rapprochant de la deudeuche, Justine lui sourit pâlement : — Non, je crois bien qu’on va devoir abréger nos vacances… Ouvrant la portière pour prendre son sac, Christine opina, des éclairs passant dans ses yeux : — Put***… va falloir se retaper toute la marche… Les prenant un peu en pitié, et aussi parce que davantage de temps en leur compagnie ne lui était finalement pas si inconfortable que ça, François répondit : — Séchez vos larmes gentes dames, j’ai une tente au chalet si vous voulez. Les deux paires d’yeux, ...

... verts et marrons, se rallumèrent soudain : — C’est vrai ?! s’écrièrent les deux copines. Rigolant, François reprit : — Oui c’est vrai. Bon je ne vous cache pas que ça fera étriqué pour vous trois mais si c’est juste pour dormir ça devrait aller. Les deux filles sautillèrent de joie : — Yes ! cria Christine.— On accepte avec joie votre généreuse proposition Mr. Titine, dit Justine avec un grand sourire. Merci beaucoup ! L’instituteur haussa les épaules, souriant comme pour dire « Y a pas d’quoi » : — Allez les filles, en voiture ! On va chercher votre copine, ajouta-t-il avec un clin d’œil. Les portières claquèrent joyeusement, les deux créatures reprenant avec entrain les mêmes places qu’à l’aller, et c’est dans un crissement de pneu et un rugissement de moteur que la deudeuche rouge repartit. — Hé hé encore vaillante la Titine ! plaisanta Christine. Au fait vous vous appelez comment ?— Euh hein je ne vous l’ai pas dit ?— Bah non, vous étiez bien trop absorbé par… au minimum mes cuisses, dit Justine avec un sourire narquois. Quittant le chemin de terre et reprenant la route, le propriétaire de la Citroën bafouilla : — Euh… vraiment ?… Mon nom… je m’appelle François et je suis instituteur dans un village pas loin.— Oh, fit Justine, un instituteur pervers alors ! Embarrassé, François répondit : — Non non, le but initial était de… Christine renchérit : — D’ailleurs quel est le prix à payer cette fois ? Parce que si un voyage se fait en petite culotte, une location de tente, je ...