Gourmande mais jamais « seuls » (1) - Histoires de Sexe

Gourmande mais jamais « seuls » (1)

... chez moi, ça mouline dans la tête. — On dirait que notre relation vient de prendre un cran, une épaisseur. Tu sais, c’est pas souvent que j’ai des trucs comme ça avec d’autres mecs que le mien. On a encore rien fait ensemble mais pourtant… C’est vrai ce que tu me dis quand tu parles de ta femme ? Vous vous aimez vraiment ?— Oui c’est vrai. Moi aussi ça me fait bizarre, notre relation… Et pourtant je ne crois pas avoir envie de la quitter ou d’en prendre le chemin. On en est pas là mais… Nouveau temps de silence. On se regarde fixement, les yeux dans les yeux. On se laisse distraire par les danseurs. Ils sont chauds ce soir. Le couple de tout à l’heure est revenu pas loin de nous. — Dis donc, ils se sont passé le mot pour nous faire basculer ou quoi ? Regarde, elle a passé la main sous la tente !— Tu plaisantes ?— Non, regarde bien. Elle colle bien pour se cacher mais il n’y a aucun doute. Pauvre Patrick, ils te mettent au supplice.— Toi aussi. Ne me dis pas que ça te laisse insensible, je ne te croirais pas.— T’as raison je sens comme une humidité qui monte. Ou le feu je ne sais pas ! Si ça continue, il va falloir que je joue les pompiers. Véro passe du rire à la gravité. Elle prend son parlé cru et, la seconde d’après se renfrogne. C’est la fin des slows. Le couple a du mal à se détacher mais à force de se faire bousculer ils partent. Les yeux dans le vague, ils nous regardent. — Des fois ça me fout vraiment les boules quand il me raconte ses aventures et des fois ça ...

... m’excite vraiment.— Ah, tu penses à ton mari, je ne comprenais plus rien. Regarde, la jupe écossaise est revenue et le gars sait vraiment faire ce qu’il faut pour qu’elle nous montre ses fesses.— Ah oui. Là c’est sur qu’elle n’a pas de culotte. Dis donc ça va pas arranger ton barreau ça ! Montre un peu. Elle libère son pied de sa chaussure et me le colle dans l’entrejambe. Elle se lève, m’attrape le bras et m’emmène sur la piste. Des rocks lents sont diffusés, mais que l’on danse comme des slows. — Tu crois qu’on peut être grands tous les deux ?— C’est quoi, être grands ?— J’ai l’impression qu’on ne va pas tenir les conventions habituelles tous les deux, mais je n’ai pas envie de foutre le bordel dans ma vie.— Jusque là je te suis.— Être grands ça pourrait être se dire que l’on vit ce moment ensemble en respectant nos vies séparées.— Tu veux dire que je peux mettre mes mains sur tes fesses ?— Eh ! Je n’ai pas encore répondu à ta question, il me semble ! Mais vas-y, continue, ça me fait du bien. Je suis sérieuse ! Il nous reste un peu plus de six semaines de boulot, je ne peux pas arrêter, toi non plus je pense, je ne veux pas foutre le bordel dans ma vie, mais j’ai envie de vivre ce moment quand même.— Je propose que l’on soit vraiment coquins tous les deux, qu’on se permette des trucs de copains jusque dans les trucs coquins, de cul, quoi si tu préfères, mais que l’on ne baise jamais ensemble.— Tu m’as enlevé les mots de la bouche ! Je préfère ça, et que tu aies gardé tes mains sur ...