Claude-Marie: Cahier 1 - Histoires de Sexe

Claude-Marie: Cahier 1

... d'huile et ensuite elle faisait de longs et lents mouvements sensuels. Le massage m'a procuré un grand sentiment de bien-être. Ce soir ma mère et moi nous sommes baignés, il avait fait chaud toute la journée et la soirée était agréable. J'ai expliqué le massage que j'ai reçu et elle m'a immédiatement dit que c'était un massage californien. Dans la piscine, elle m'a demandé de lui masser les épaules, ce qui semblait un juste retour d'ascenseur puisque j'avais reçu un traitement en après-midi. Pendant que je la massais, ma mère m'a formulé une nouvelle requête. Elle m'a demandé si j'accepterais pendant quelques jours d'être traité comme une fille, d'agir et de penser comme une fille. « Maman, je ne suis pas un homosexuel. » « Je sais et ce n'est pas de cela que je te parle. Je te demande de penser comme une fille. Quand tu écris dans ton cahier, écris au féminin. Tu peux être une lesbienne, bisexuelle, ou ce qui te plaira. J'aimerais seulement avoir pour quelques jours une fille. J'aimerais être la mère d'une fille. » J'étais dubitatif. Pouvais-je seulement me percevoir entièrement féminine? La réflexion dont ma mère a été l'instigatrice demeurera avec moi pour plusieurs mois. Pour l'instant, je voulais simplement avoir du plaisir. Je ne savais pas comment lui dire autrement que directement. « Maman, tu sais, si tu m'avais expliqué que je m'habillerais, que je me maquillerais et que j'agirais comme une fille il y a de cela quelques semaines je t'aurais dit que tu étais folle. ...

... Je ne t'aurais pas cru si tu m'avais dit en plus que j'aimerais cela éperdument. Mais tu vois, j'adore ce qui se passe actuellement dans ma vie. Alors j'aimerais prendre les choses sans avoir d'attente particulière. Ce que j'essaie de te dire, c'est que je veux jouir de ma vie actuelle sans avoir de pression pour être une chose ou une autre. Comprends-tu? » « Oui, je te comprends et je m'excuse. Je ne veux pas te mettre de pression. Puis-je tout de même te considérer comme étant ma fille tant que tu vivras ce que tu as à vivre? » « Bien sûr. » « Indifféremment de la direction que prendra ta vie, je vais continuer de t'aimer avec tout mon coeur. » « Moi aussi maman. » Vendredi 26 juillet 2002 Aujourd'hui, j'avais une courte journée de travail puisque je devais revenir demain en après-midi pour un traitement. Toute ma matinée est passée à aider les filles à la coiffure, Florence n'étant pas là aujourd'hui. Sophie m'a coiffée entre deux clientes, rendant mes cheveux plus ondulés. J'adorais toujours mes cheveux. Plusieurs clientes me faisaient des compliments pour mon apparence sans savoir que je n'étais pas une vraie fille. Depuis mercredi, je portais continuellement des souliers avec des talons hauts. La première fois que j'ai pu me voir dans une glace avec des talons hauts et que j'ai réalisé l'effet que cela faisait sur mes jambes, j'ai été conquis. J'ai rapidement remarqué l'attention que me portaient les gens et j'avais l'intention de faire le plein de cette attention cet ...