Claude-Marie: Cahier 1 - Histoires de Sexe

Claude-Marie: Cahier 1

... que mon ancien moi aurait été intimidé par une aussi belle fille que celle qui était reflétée par la glace. La confiance que me conféraient mon habillement et mon maquillage me semble totale. À 17 h 30 quand le taxi arrive pour nous prendre je suis vraiment heureuse. Je me sens fille. Florence porte une belle robe rouge très fine et assez courte, elle lui va aux genoux. Sophie l'a coiffé et elle s'est maquillée pour une soirée un peu comme moi. Elle est ravissante. J'ai l'impression d'avoir l'air un peu trop impudique quand je me compare à elle, mais je m'en balance ce soir. Florence m'a invité dans un restaurant italien. Nous avions une réservation pour 18 h. Le service a été très long. C'était à croire que les serveurs faisaient exprès de nous servir lentement pour nous garder plus longtemps. De plus, ils nous avaient placés près d'une vitrine à l'entrée, tous les passants pouvaient nous voir. Florence et moi attirions l'attention des gens autour de nous. À deux reprises, des hommes nous ont fait envoyer des coupes de vin. La lenteur du service nous a permis de discuter et d'apprendre à nous connaître. Je lui ai parlé de l'invitation de Frédérique et je lui ai montré le carton d'invitation. Elle m'a questionnée sur mon magasinage, j'ai décidé de ne pas lui parler de Jessica ou de sa tante. À la fin du repas, le propriétaire du restaurant est venu nous voir. Je ne pouvais le voir s'approcher et j'ai réalisé sa présence que lorsqu'il a mis sa main dans mon dos, sous mes ...

... cheveux. C'est un charmant Italien, qui a probablement la mi-trentaine qui me caresse le dos. Il porte un superbe habit bleu. « Mesdemoiselles. Tous mes serveurs sont amoureux de vous. Et si je n'étais pas marié, je le serais aussi. » Il se tourne vers le bar où je vois une jolie femme. « Ils se sont confiés à ma femme. Alors ils se sont cotisés pour vous offrir votre repas. Moi j'aimerais vous intéresser à venir travailler pour moi. Deux belles filles comme vous pourraient aider beaucoup mon restaurant. » Il dépose deux cartes professionnelles sur la table. « Pensez-y, je suis Nick. Moi et ma femme aimerions vous offrir du travail ici. » Nous avons pris les cartes en le remerciant. Avant de sortir, nous sommes allés à la rencontre de chacun des serveurs et nous leur avons fait la bise. Quand finalement à 22 h nous avons quitté le restaurant, il était trop tard pour le film. Florence s'est dite surprise, jamais elle n'avait été traitée ainsi dans un restaurant. Florence et moi avons marché lentement vers la boîte de nuit en nous tenant la main à certains moments. À ce moment, j'entrelace mes doigts avec les siens. Quand nous ne nous tenons pas, je lui caresse le dos et même les fesses. Parfois, nous nous arrêtons et elle se blottit contre moi et me prend par la taille. J'adore cette proximité et l'effet sur notre entourage. Des hommes et des femmes nous regardent dans la rue. J'adore cette exhibition, attirer l'attention sur nous, sur moi. Je me sens grisée d'être aguichante. Vers ...