L'inceste - Histoires de Sexe

L'inceste

... minuscule verge avait pu un jour faire tellement plaisir à Anne, son aînée. Pourtant l’autre lui en avait parlé comme d’un objet magique et merveilleux. Elle ne comprenait pas l’engouement de celle-ci pour un aussi vilain bout de peau d’une mollesse incommensurable. Puis Dominique un matin partit rejoindre son paradis. Elle était donc seule avec Daniel et Aristide. Les funérailles eurent lieu sur place et le petit cimetière du village de Fresse à quelques kilomètres dans la vallée accueillait en son sein le cercueil de Dominique. Les notables et quelques villageois avaient suivi la cérémonie. Louise quant à elle, s’était remise aux fourneaux. La mort restait pour les religieux et elle, la continuité de la vie. Le soir de l’enterrement cependant, Daniel, le plus jeune des frères vint un long moment bavarder avec la servante. — Merci, Louise, d’avoir pris soin de notre compagnon de route. Il a rejoint le paradis.— Vous croyez ? Il n’aura donc pas à faire de stage au purgatoire ?— … au purgatoire ? Pourquoi donc ? Notre frère a servi avec zèle notre communauté…— Oui, Daniel, mais le péché de chair…— Comm… comment ça, le pêché de chair ? Tu sais quelque chose ? Dis-moi !— Sœur Anne du prieuré d’où je viens… lorsqu’elle était nonne comme moi, n’a-t-elle pas vécu ici avec vous aussi ?— Si bien sûr, mais…— Allons, mon bon Daniel, elle m’a raconté… vous savez ! Elle en avait un souvenir impérissable.— Ah bon ? Elle ne nous en voulait pas alors ?— Elle ne vous en veut pas non ! Elle ...

... est toujours vivante et elle m’a dit…— Tout ? Enfin ce qui s’est passé vraiment ?— Je ne sais pas si c’était bien tout ! Enfin, je crois, oui ! Mais ce que je ne comprends pas, c’est comment elle a pu adorer cela.— Je ne te suis pas, Louise, là !— Ben, j’ai fait plusieurs fois la toilette de notre regretté Dominique et je vous dis que je ne sais pas ce qui a pu motiver ces souvenirs attendris d’Anne.— Tu sais nous avons tous vieillis, mais à ce moment-là, mes frères et moi… nous étions des hommes jeunes et pleins de vigueur. Tu n’as donc jamais connu cela, Louise ?— Connu quoi, Daniel ? Elle avait levé les yeux vers le frère qui lui d’un coup dans la pénombre semblait avoir des étincelles dans les quinquets. Il avait stoppé sa discussion et quelque part la jeune femme se sentit d’un coup mal à l’aise. Quelque chose lui échappait des affaires de la chair, mais quoi ? Elle ne savait finalement rien de ces histoires-là, hormis ce que sœur Anne lui en avait dit. Et l’ignorance la mettait dans l’embarras. Daniel était toujours silencieux. Et cette façon bizarre de la regarder… avait allumé en elle un point indéfinissable qui la brûlait comme une flamme. — Tu voudrais connaître, Louise ?— Pardon ? Je ne comprends pas ce que vous voulez dire Daniel.— Tu aimerais qu’Aristide et moi te montrions une autre facette de l’amour qui existe sur cette terre ?— Vous voulez dire qu’il y a une autre forme d’amour que celle que nous vouons au Seigneur ?— Oh oui ! ma belle. Et tes références à ...