L'inceste - Histoires de Sexe

L'inceste

... sans vraiment faire un effort. Louise eut un doute. Mais elle n’en fit pas part au père qui venait de déboutonner sa culotte. Sous la toile noire, il ne portait rien. Le froc troussé sur les chevilles, il reprit sa place sur le siège. La jeune nonne hésita un instant puis se remit à l’ouvrage. Elle allait et venait, reprenant de temps à autre dans le pot, de quoi badigeonner les chairs d’une mixture qui chauffait la couenne du gaillard. Il respirait de plus en plus fort. — Vous êtes certain Daniel que je ne vous fais pas mal ?— Ça va ! C’est supportable. Tu es une bonne fille. Tu vois, avec Anne, c’était ainsi que ça avait commencé ?— Quoi ? Commencé quoi ? Je ne vois pas…— Eh bien, un jour, après les travaux des champs, un de nous s’était fait un tour de reins. Et notre sœur l’avait massé longuement.— Oui ! Ça, vous me l’avez dit tout à l’heure, Sœur Anne vous soignait quoi !— C’est cela, mais son amour allait un peu plus loin, vois-tu !— Je vous ai déjà dit que je ne sais pas de quoi vous me parlez. Je suis à votre service et j’aime Dieu.— Mais c’est aussi le servir que d’aimer son prochain. Personne n’y trouverait à redire et puis nous te confesserions.— Mais de quel péché voulez-vous me confesser ? Ou me rendre coupable ?— L’amour peut prendre bien des formes Louise, tu en es consciente ?— … Qu’est-ce que vous me baragouinez, Daniel ? Pour moi l’amour, c’est notre Seigneur.— Crois-tu vraiment qu’il verrait d’un si mauvais œil que tu ailles plus loin dans les soins que ...

... tu me prodigues en cet instant ?— Plus loin ? Je ne peux guère faire mieux que vous masser les endroits endoloris. Je ne comprends pas tout.— Attends ! Je vais te montrer pour que tu saches à quoi je fais allusion. Ce faisant le vieux bonhomme venait de saisir le poignet de la nonne. Il l’avait simplement fait aller sur sa poitrine et la paume ouverte se posait du coup sur le buste du prêtre. — Mais… ne me dites pas que vos douleurs traversent jusque-là !— Oh ! Non, c’est tout autre chose. Allons, masse-moi aussi cette partie de mon corps. Ainsi demain j’irai beaucoup mieux.— Ah bon ? Mais…— Chut Louise. Ne dis rien ! Viens là, devant moi. Prends ce coussin, là, sur l’autre siège et pose-le à mes pieds.— C’est vraiment nécessaire ?— Oui ! Oui ! Je ne veux pas que la prière que tu vas faire te donne mal aux genoux.— Vous voulez que je m’agenouille devant vous ?— C’est cela, tu commences à saisir ? L’homme continuait à guider la main de la jeune nonne sur son ventre, la faisant glisser de plus en plus vers le bas et… — Allons, ne sois pas aussi tendue. Continue ton massage… Voilà ! C’est cela ! Non ! Ne t’effarouche pas, laisse tes mains aller plus bas, encore ! Allons, tu n’es plus une enfant, ma fille. Plus bas, oui… comme ça ! Louise n’en revenait pas. Contrairement à ce qu’elle avait connu avec Dominique, la chose là, le goupillon de Daniel n’était pas fait de guimauve. Et ce que l’autre obligeait ses doigts à effleurer remontait même pratiquement jusqu’à son nombril. Il ne ...