L'enseignement religieux
Datte: 11/11/2017,
Catégories:
fh,
fplusag,
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Voyeur / Exhib / Nudisme
photofilm,
BDSM / Fétichisme
Oral
intermast,
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Une soirée d’hiver, à plus de vingt heures passées, les gens normaux sont chez eux, devant leur cheminée ou leur chauffage électrique, c’est selon, à boire leur apéro devant le J. T. de Laurence Ferrari. Nous, nous sommes une petite bande de quinze chanceux à être encore à la fac. Oui. L’administration universitaire est parfois surprenante, mais c’est ainsi : mon TD, auquel la présence est obligatoire, d’histoire des religions se déroule le mercredi soir de dix-neuf à vingt-et-une heures. C’est une pure arnaque, le cours est évidemment sous-intéressant. Les exposés ne sont suivis que par notre jeune enseignante, pendant que nous autres glandeurs préférons nous pencher sur un article passionnant issu de « 20 Minutes » ou sur une grille de mots fléchés de ce même journal. Levant les yeux de mon sudoku, je jette un œil par la fenêtre. Il pleut. Et, bien évidemment, je visualise très rapidement mon parapluie resté sur ma table, dans mon appartement. J’en fais part à mes voisins et amis. S’en suit une passionnante discussion sur les effets de la pluie sur nos blondes chevelures. Discussion entrecoupée par quelques regards perçants de haine émanant de notre enseignante, qui, la pauvre, est gênée pour écouter le passionnant exposé sur Dieu sait – c’est le cas de le dire – quel texte d’un obscur moine bohémien du XIVème siècle. Alors que plus personne ne s’y attendait, notre professeur nous indique qu’il est l’heure de se séparer. Nous sommes tellement fatigués que personne n’est ...
... véritablement heureux d’en finir. Nous sortons néanmoins rapidement de la salle avec mes amis, descendons les escaliers, sortant de la fac, jusqu’à ce que nos chemins se séparent au coin de la rue. À l’abri de la pluie, nous discutons cinq minutes afin de savoir quelle torture serait la plus efficace pour en finir avec notre prof, quand celle-ci passe à notre niveau et se dirige vers la station de métro à une centaine de mètres : — Si elle nous a entendus, je pense qu’il faudra revoir notre note de TD à la baisse, dit un de mes camarades.— Tu penses qu’elle peut encore baisser ? lui fais-je remarquer.— Ta gueule… Sur cette sympathique preuve d’amitié et d’affection virile, nous nous quittons enfin. Le hasard fait que je dois me diriger vers la même station de métro que ma prof, que j’aperçois au loin. Elle marche d’un pas assez rapide et je ne peux que la comprendre, vu le temps et l’heure avancée. Comment définir cette brave femme ? Environ vingt-cinq ans, doctorante, petite brune assez banale, ni vilaine, ni belle, assez classique en somme. Pas très passionnante, s’il faut être honnête. Pas vraiment le genre de prof proche de ses élèves : elle fait son taf et c’est tout. Au bout de quelques instants, j’arrive à la station de métro. Comme à chaque fois que je suis pressé de rentrer, il y a justement une rame qui vient juste de s’en aller. Je sors mon Navigo, m’approche d’une des portes quand j’aperçois notre prof à un des guichets automatiques. Elle rouspète, chose assez ...