1. Mon enfer (5)


    Datte: 12/11/2017, Catégories: Divers,

    ... Francine soulagée. — Il m’a rassuré et demain, je rentre chez moi ! Il va aller voir Gino ! C’est chez moi, la maison est celle de mes parents, il va devoir déguerpir et je pourrai m’occuper de mes enfants. Gilles va m’arranger ça rapidement. Merci, merci Claude ! — Eh bien ! Tu l’appelles déjà par son prénom… tu es plutôt rapide toi. — C’est un beau mec, tu ne trouves pas ? Il a l’air gentil et ce qui ne gâche rien, il semble s’intéresser à moi ! — À toi ? Ou à ton affaire ? — Et si je rêvais que ce soit aux deux ? Après tout, je dois aussi vivre non ? — Si tu le dis… nous dinons quand même ensemble ? — Oui… et plus si tu en as envie… tu vois de quoi je parle ? Cette histoire m’a fait comprendre que je suis une passionnée et que tu es une belle femme. Je n’avais jamais fait l’amour avec une fille avant… hier… je ne sais pas non plus si je le referai encore après… après toi ! Le repas est rempli de sous-entendu. Elle ne cache pas son désir de jouer à nouveau à touche pipi avec moi et mon esprit s’ouvre de plus en plus facilement à cette éventualité. Elle est comme un mec, prévenante, douce, attentive, elle épie mes moindres faits et gestes ! Sa bouche se pose à de multiples reprises sur mon cou, sur mes joues, elle est toute tendue à l’idée que nous allons de nouveau partager un peu de temps, voire un peu de sexe. Je me raisonne en songeant que demain elle va partir, que demain ma soirée sera plus solitaire, mais je n’éprouve nulle joie à cette seule évocation. Pendant que ...
    ... nous desservons la table et lavons la vaisselle, elle n’arrête pas de me frôler, de me toucher et mon corps ne reste pas insensible à ces attouchements féminins. Alors qu’elle s’installe au salon, près du téléviseur, c’est à mon tour d’aller me faire belle pour la nuit. Je dis pour la nuit, mais c’est sans aucun doute avec des tas d’arrière-pensées ancrées dans ma caboche. Je revois les yeux fermés cette toison douce, ces cuisses mouvantes, ce ventre qui m’ensorcèlent finalement bien plus que je ne veux me l’avouer. Je laisse la cabine de douche pour le miroir du lavabo et l’image que me renvoie cette glace, je la trouve différente. Je suis redevenue celle qui a aimé, il y a bien longtemps de cela, un homme. Une femme qui avait perdu toutes ses illusions. Mais c’est si bon de revoir un sourire au coin de ces lèvres-là ! Et c’est bien à Francine que je la dois cette beauté fraiche qui se mire là. Je ne me suis pas non plus habillée. Seulement un long peignoir en éponge, rien dessous. Si ce n’est pas avoir une idée derrière la tête ça, c’est que c’est bien ailleurs qu’elle se situe pour être franche. Et c’est certainement bien plus bas que s’installe le point de cette idée fixe. Francine suit des yeux mon arrivée dans la pièce, jaugeant sans doute ce qui se cache sous le long drap de bain. Elle se lève, sans à coup, coupe le son de la télé et appuie sur le bouton de la chaine. Un slow langoureux monte entre les quatre murs du salon et elle s’approche de moi. Je ne dis pas un mot ...
«1...345...10»