La revanche de la belle
Datte: 17/07/2021,
Catégories:
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attache,
BDSM / Fétichisme
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La sonnerie du téléphone vient résonner jusque dans mon rêve délicieux. Je suis contraint d’abandonner Nathalie au pays des songes et je me penche en grommelant contre ce gâcheur de rêve : — Allô ?— Salut, c’est Nathalie. Merveilleuse invention qu’est le téléphone ! — Salut, c’est Éric. Je reçois un pouffement en réponse à mon annonce : — Tu n’es pas encore très réveillé, mon ami, et tu as intérêt à ce que ça change. Le jour de la revanche est arrivé. Je serai chez toi à 20 heures précises pour une soirée de jeu qui prendra fin à minuit. Mais cette fois pas de préliminaire déloyal, la partie commencera dès que j’aurai franchi le seuil de ton appartement. Avant que j’aie pu répondre, une note familière (la) tinte à mon oreille : Nathalie a raccroché. Une fois la surprise passée, je sens monter en moi une excitation où se mélangent envie, peur, joie, désir, panique… Je respire profondément et tente de mettre un peu d’ordre dans mes pensées : Faut-il vraiment que je change mes pneus aujourd’hui ? Comment vais-je accueillir Nathalie ? Va-t-elle me sauter à la gorge ? J’espère que Julien ne m’en voudra pas. Tant pis pour les pneus. Je n’ai pas de boissons. * Trouver une stratégie J’ai juste le temps d’aller changer les pneus. * Trouver une stratégie C’est la panique… Depuis près d’une heure, je déplace maints objets du salon vers ma chambre, de ma chambre vers la cuisine, de la cuisine vers le salon. Mais voilà que j’entends la porte de l’ascenseur… Le son sec et bien ...
... reconnaissable de hauts talons… Silence… Je me dirige vers la porte. La sonnette, je sursaute (imbécile !). Je ne peux pas m’empêcher de regarder par le judas. Tout est noir : le jeu a déjà commencé. Je prends une grande inspiration, j’ouvre la porte avec élan et tout en essayant d’afficher un sourire décontracté, je claironne : — Bienvenue, Catherine ! La seconde de silence qui s’écoule maintenant est la plus longue de ma vie. Pour la première fois, je ressens vraiment ce que représentent 9.192.631.770 périodes de radiation de l’atome de césium 133, soit l’équivalent de la 86 400ème partie d’un jour solaire ou encore le temps nécessaire à ma glotte pour monter haut dans ma gorge et redescendre bas dans mes chaussettes. Je vois le visage de Nathalie esquisser une grimace, puis du fond de son être je vois venir un flux polaire qui fige son expression. Seuls ses yeux continuent d’être animés et, malgré le bleu glacial qui prédomine, c’est un véritable arc-en-ciel d’émotions qui commence à s’en échapper : colère, déception, stupeur… Après la seconde de glace, voici venue la seconde de feu. Nathalie se projette en avant pour m’agripper. Cette deuxième seconde n’a rien d’un pléonasme de la première, en revanche elle sombre rapidement dans le désordre le plus complet et s’étire vers la minute. Avec ma maladresse, j’ai involontairement provoqué une réaction totalement disproportionnée de Nathalie. Incapable de se maîtriser, elle jette toute sa hargne sur moi. Ou alors s’agit-il d’une action ...