1. La revanche de la belle


    Datte: 17/07/2021, Catégories: f, fh, fsoumise, hsoumis, fdomine, hdomine, massage, nopéné, jeu, sm, attache, BDSM / Fétichisme amiamour, jeux,

    ... mûrement réfléchie pour me déstabiliser ? Non, je ne crois pas, j’ai tout simplement l’impression qu’elle a pété les plombs ! Comme deux chats en colère, nous roulons sur la moquette du vestibule. D’un coup de pied, je réussis à fermer la porte d’entrée, mais maintenant toute mon énergie est focalisée sur la furie que je dois maîtriser. Nathalie m’abreuve d’adjectifs aux formes et couleurs exotiques et tente par tous les moyens de s’en prendre à ma chair. Sa fureur est totale et je ne suis pas certain qu’elle s’arrêterait si je prononçais le code d’interruption du jeu : champignons vénéneux. Mais de toute façon tel n’est pas (encore) mon désir et jusqu’à présent, je suis parvenu à éviter la plupart de ses coups. Depuis quelques minutes, je constate que les ruades de Nathalie sont moins frénétiques. Elle ressent le besoin de reprendre son souffle, ses ongles semblent moins redoutables et des moments de silence interrompent ses tirades dignes du capitaine Haddock. Je lui chuchote dans l’oreille : — Alors, Catherine, on fatigue ? Tentative d’humour pour désamorcer la crise ? Qu’importe, la ficelle est un peu grosse et la sentence immédiate : ruades, vociférations et lutte reprennent de (et avec la) plus belle. Heureusement pour moi, dix minutes après avoir remis de l’huile sur le feu, je sens que Nathalie a consommé toutes ses réserves d’énergie. Elle ne va pas tarder à rendre les armes. La pendulette du corridor carillonne, il est donc 20 heures 30 et nous sommes toujours ...
    ... enlacés dans une étrange danse de félidés. Cela fait une demi-heure que Cat… pardon Nathalie, cherche à attenter à ma chair. Cependant, le résultat de ses efforts, intenses et désordonnés, est loin de ce qu’elle espérait. Ce sont principalement nos habits qui ont pâti de notre lutte acharnée. Les miens sont en lambeaux sur le sol et Nathalie n’est plus vêtue que de sa petite culotte. Mais tout ceci est anecdotique (enfin… pour l’instant !), ce qui est bien plus important c’est le fait que ses batteries sont totalement vides. Je décide de prendre à mon compte la suite de la partie. Je bondis sur mes pieds et attrape vivement les cordes spécialement dédiées à notre jeu. Nathalie est moins lucide et les quelques secondes dont elle a disposé ne lui ont pas permis de réagir. Au contraire, je lui plaque le ventre au sol et vivement, j’enroule quelques tours de corde autour de ses chevilles. Je finalise ce premier garrot en l’enserrant avec des tours de corde passant entre les chevilles et j’achève le tout avec un nœud plat bien serré (je mérite un 10 sur 10 à l’école du bondage). Nathalie s’agite un peu, mais sans pouvoir éviter qu’une nouvelle corde vienne effectuer un travail identique entre ses genoux. Je m’assois tranquillement sur ses fesses et me penche vers son oreille droite : — Dirige gentiment tes poignets dans le dos… Elle râle pour la forme, mais je vois ses deux mains se diriger vers moi, les paumes ouvertes. Je m’empare d’une nouvelle corde, la plus longue, et je la glisse ...
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